Cinéma à la maison : vos derniers visionnages

Mais le reste du film est impécable. Je trouve que le genre est bien renouvellé. Même si l'histoire d'amour est un peu plan plan et certaines scènes un peu clichés.

J'ai revu "Blade Runner".
Ce film est toujours incroyablement attractif.

Il contient tellement de mystères et de symboles... on pourrait en parler pendant des heures.

Pour moi, les Replicants sont des anges déchus; leurs larmes, la bataille finale entre Deckard (Harrisson Ford) et Roy (Rutger Hauer) donne à Roy la prestance, la dimension d'un Dieu...

Et tant de question sans réponses !

Que veut dire le plan sur la licorne ?
Qui est vraiment Gaff (Edward James Olmos), le flic à la canne, qui laisse ses origami partout, et dont le dernier laissé à Deckard est une ... licorne ? Que veut dire Gaff à la fin, quand, parlant de Rachel (Sean Young), qui est une Replicant et donc a moins de 4 ans à vivre, il lance à Deckard qui s'enfuit avec elle "It's too bad she won't live! But then again, who does?"

La licorne signifie-t-elle la beauté éphémère ? Est-ce que Deckard est aussi un Replicant qui s'ignore ? Gaff l'avertit-il qu'il les laisse partir, mais qu'il les retrouvera ? ou qu'ils vont bientôt être "retirés" tout les deux ?

Pas vu Blade Runner, ce que vous en dites m'allèche surtout s'il y a des anges déchus.

En revanche :
- rererevu Episode III - La revanche des Siths. Quand je serai en chaise roulante, je me passerai en boucle pendant des heures la scène où Anakin devient Dark : ça remplacera les Kandinsky que je ne peux m'offrir.

- découvert 21 grammes, raté à sa sortie.
Suis tombée de l'armoire : c'est autre chose que le nombrilisme urbain petit bourgeois qu'on nous sert à l'envi un peu partout. Quel souffle!
Et découverte suprême : Sean Penn. La minéralité du regard démentie par la promesse de la bouche et la sensualité gestuelle. Très puissante incarnation. Je vais désormais suivre ce gars-là d'un peu plus près.

L'Gé a écrit:

?

Blade Runner est un chef-doeuvre. Même ce ringard mais intelligent et pas si ringard d'Attali l'a dit.

campagne première a écrit:

Pas vu Blade Runner, ce que vous en dites m'allèche surtout s'il y a des anges déchus.

En revanche :
- rererevu Episode III - La revanche des Siths. Quand je serai en chaise roulante, je me passerai en boucle pendant des heures la scène où Anakin devient Dark : ça remplacera les Kandinsky que je ne peux m'offrir.

- découvert 21 grammes, raté à sa sortie.
Suis tombée de l'armoire : c'est autre chose que le nombrilisme urbain petit bourgeois qu'on nous sert à l'envi un peu partout. Quel souffle!
Et découverte suprême : Sean Penn. La minéralité du regard démentie par la promesse de la bouche et la sensualité gestuelle. Très puissante incarnation. Je vais désormais suivre ce gars-là d'un peu plus près.

Oui cette scène est trés belle ... on voit alors pourquoi Lucas nous a fait ces 3 épisodes "prequel" !
Mais pour l'apprécier, cette scène, il faut avoir vu la trilogie-la-vraie et il faut aussi s'être tappé toute la trilogie politico-chiante ...

Et 21 Grammes ... faut que je vois ça ... tant de bonne choses entendues ou lues ....

question de béotien : quel rapport avec Kandinsky ?

Je ne me ouviens pas de cette histoire de licorne, mais pas du tout. A croire que je n'ai pas vu le même film!
Moi j ai été un peu déçu à la revoyure, un peu vieilli quand même. D'autant que depuis on a fait pas mal de films réussis sur le sujet.

Un film me revient soudainement. "L'aventure c'est l'aventure" de Lellouch. Jubilatoire.

Oui L'Gé, visionnez 21 grammes, c'est un uppercut bouleversant.

Réponse à votre question ( vous n'êtes pas béotien mais attentif) : la scène Anakin/Dark si visuellement directe et pourtant si subtilement ouverte sur nos gouffres intimes me transporte naturellement chez Kandinsky qui prolonge la finitude du figuratif par l'éternité de l'abstraction.

Malheureusement, cette dernière heure de Star Wars III est la seule à sauver dans une nouvelle trilogie nullissime... soit 1/6 de l'oeuvre seulement.

Citation :

Mustang Sally uh-huh
Guess you better slow your Mustang down
Oh Lord what I said now

Mustang Sally now baby
Oh Lord guess you better
Slow your Mustang down hu-oh yeah

You been runnin´ all over town now
Oh I guess I have to put your flat feet
On the ground
Hu! what I said now

Listen!
All you wanna do is ride around Sally
(Ride Sally ride)
All you wanna do is ride around Sally
(Ride Sally ride)
All you wanna do is ride around Sally
(Ride Sally ride) huh
All you wanna do is a ride around Sally
Alright (ride Sally ride)
Well listen to this
...

Revu "The Commiments" ...
Toujours aussi "péchu" ...
Deco, jeune Joe Cocker, mais gros dégueu...
Jimmy, le manager (çui que j'aurais pu être) ...
Joey "The Lips", à la gueule de clodo alcolo, qu'on croit affabulateur ...
La scène de casting indispendable dans ce genre de film et totalement réussie.
Et la musique de Wilson Pickett... et son ombre aussi

En cas de panne d'optimisme, je recommande !

Jimmy Rabbitte, le manager:
"Soul is the music people understand. Sure it's basic and it's simple. But it's something else 'cause.... 'cause.... 'cause it's honest, that's it. There's no fuckin' bullshit. Its honest !!!."

Pas vu mais son 1er film " Sexe, mensonge et vidéo " fut un coup de maître. J'avais trouvé ça neuf en 1989. (Tiens ça rime!)
Et dire qu'A. MacDowell ne tourne plus que pour L'Oréal ...

Soderberk...

Bon, j'ai enfin vu cette fameuse Vérité qui dérange. Comme je le craignais, Al Gore sacrifie un peu de rigueur scientifique au spectaculaire. Mais bon, il faut comprendre que ça s'adresse à l'Américain moyen pas toujours très bien informé sur la question, c'est efficace, donc bon. Quelques métaphores me plaisent bien, comme celle des courbes qui s'emboîtent comme les continents, et aussi comme la clope dont on sait qu'elle est néfaste mais qu'on continue à fumer. Le ton caustique du président lors des talks me plait bien. La partie biographique est plus ridicule dans l'émotionnel, en particulier le couple sur l'hospitalisation du gamin. Reppelons tout de même que contrairement à ce qui est dit, l'administration Clinton a tiré vers le bas les exigences de la conférence de Kyoto. C'est facile, après, de dire qu'ils ont soutenu Kyoto, une fois l'avoir pas mal vidé de son contenu, alors que Voynet et son homologue allemand faisaient tout pour pousser dans le sens inverse.

Au final, le spectateur bien informé ou le scientifique n'apprend pas grand-chose, mais c'est un film impressionnant, de salubrité publique, que tout le monde devrait avoir vu.

"The Good Girl" avec Jennifer Anniston et Jake Gyllenhaal

Bizarre ce petit film... On se dit d'abord, tiens ! avec Anniston, ça peut faire une zoulie petite comédie sentimentale...
En fait non...
Aprés on se dit, tiens c'est un film social féministe... jennifer est une bonne fille, "good girl", caissière déprimée, un mari beauf', un amant à moitie fou... à la fin ou ça pête ou elle trouve la voie ...
Ben non plus ...
... ça pête bien un peu à la fin ... mais c'est vraiment pas une "good girl"!

Le réalisateur (inconnu ... de moi en tout cas) est un fiéfé filou... il a joué sur l'image de Jennifer Anniston pour nous tromper !
C'est bien.
Mais l'aurait pu donner un peu plus de rythme à son film le bougre (je me suis endormi -j'ai du revenir sur un chapitre du DVD ! )

Tiens, et pis j'ai vu 15 minutes, film pas tout récent, avec un tueur qui cherche la célébrité en manipulant les médias en mal de sensationnalisme. Avec Robert De Niro. Le début, la traque du tueur, est assez classique et inintéressante, mais dès que le tueur (Tchèque nouvellement débarqué chez l'oncle sam) comprend ce qu'il peut tirer du système compassionnel et médiatique des States, ça devient joyeusement pervers et vraiment prenant.

- die hard (piege de cristal) : le sommet du film d'action, a sa sortie en 1988 il ringardise joyeusement tout ce qui s'est fait dans le domaine...

ce film (et ses suites) se caractérise par quelques ingrédients récurrents : unité de lieu (tout se passe sur 4 étages d'une tour), unité de temps (on est en quasi temps réel sur une soirée), aucune scène pour reprendre son souffle, quand on entre dans l'action on n'en sortira qu'en fin de film, pas de scène romantique avec une zoulie héroïne, un héros-malgré-lui projeté là par hasard : john mac clane qui trimballe ses problèmes de couple avec une femme qui gagne plus que lui, un caractère de chien, et ne s'appuie que sur son astuce pour venir a bout du commando terroriste. Les méchants sont également moins stupides que la moyenne du genre, ce qui n'est pas le cas des flics..A relever quelques scènes d'anthologie, quand il rampe sous une table en se faisant canarder, le face à face avec le méchant à pistolets non chargés, et son "yeepeekaye" épuisé quand il se débarasse de son ennemi...

de l'action pure, assez jouissif, seul défaut : est responsable de tous les films d'actoion pourris qui pullulent sur nos écrans depuis 15 ans...

j'ai enchainé sur 58 minutes pour vivre (die harder) et une journée en enfer (die hard with a vengeance)...die harder est moins bon que le premier, il s'agit d'une copie à l'horizontale (aéroport au lieu de tour infernale) et ça tourne plus au film catastrophe...Par contre le dernier volume des 3 , retour aux commandes de john mac tiernan et on reprend les mêmes ingrédients : cette fois ci comme john mac clane est maintenant un héros, on lui adjoint samuel l.jackson qui se retrouve projeté dans une situation qu'il n'a pas cherché, et on tourne en ridicule bruce willis pendant une bonne moitié de film...drole, explosif, encore des trouvailles a travers new york cette fois-ci et excellent méchant joué par jeremy irons...

bref du bon divertissement! A noter que mac clane rempile en 2007, die hard 4 est prévu pour cet été, manque de bol c'est un tacheron qui s'y colle et le film risque de respecter la regle qui veut que seuls les episodes impairs soient bons!

billbaroud35 a écrit:

- die hard (piege de cristal) : le sommet du film d'action, a sa sortie en 1988 il ringardise joyeusement tout ce qui s'est fait dans le domaine...

ce film (et ses suites) se caractérise par quelques ingrédients récurrents : unité de lieu (tout se passe sur 4 étages d'une tour), unité de temps (on est en quasi temps réel sur une soirée), aucune scène pour reprendre son souffle, quand on entre dans l'action on n'en sortira qu'en fin de film, pas de scène romantique avec une zoulie héroïne, un héros-malgré-lui projeté là par hasard : john mac clane qui trimballe ses problèmes de couple avec une femme qui gagne plus que lui, un caractère de chien, et ne s'appuie que sur son astuce pour venir a bout du commando terroriste. Les méchants sont également moins stupides que la moyenne du genre, ce qui n'est pas le cas des flics..A relever quelques scènes d'anthologie, quand il rampe sous une table en se faisant canarder, le face à face avec le méchant à pistolets non chargés, et son "yeepeekaye" épuisé quand il se débarasse de son ennemi...

de l'action pure, assez jouissif, seul défaut : est responsable de tous les films d'actoion pourris qui pullulent sur nos écrans depuis 15 ans...

j'ai enchainé sur 58 minutes pour vivre (die harder) et une journée en enfer (die hard with a vengeance)...die harder est moins bon que le premier, il s'agit d'une copie à l'horizontale (aéroport au lieu de tour infernale) et ça tourne plus au film catastrophe...Par contre le dernier volume des 3 , retour aux commandes de john mac tiernan et on reprend les mêmes ingrédients : cette fois ci comme john mac clane est maintenant un héros, on lui adjoint samuel l.jackson qui se retrouve projeté dans une situation qu'il n'a pas cherché, et on tourne en ridicule bruce willis pendant une bonne moitié de film...drole, explosif, encore des trouvailles a travers new york cette fois-ci et excellent méchant joué par jeremy irons...

bref du bon divertissement! A noter que mac clane rempile en 2007, die hard 4 est prévu pour cet été, manque de bol c'est un tacheron qui s'y colle et le film risque de respecter la regle qui veut que seuls les episodes impairs soient bons!

vous oubliez de dire que c'est aussi parce c'est bruce willis, que die hart tarnsforme le genre film action, allez soyez pas jaloux....

Moi je trouve que contrairement au 3e, les 2 premiers ont tout de même beaucoup vieilli...

Ouais c'est quand meme kitschouille.

nakata a écrit:

Moi je trouve que contrairement au 3e, les 2 premiers ont tout de même beaucoup vieilli...

a cause des telephones? moi je trouve que ça se bonifie avec le temps, surtout le premier qui est le plus réaliste (le 3e compensant par l'humour)...(oui mariep, c'est vrai, bruce willis y est pour beaucoup!)

ce qui est amusant c'est de voir que cet anti-héros a ringardisé en son temps les hommes d'acier façon james bond...

le tome 4 nous délivrera-t'il de l'emprise des spiderman, batman, x-men, pétoman et consort qui fleurissent à hollywood?

Mouais, dans le premier, tout est ringard, les méchants, les ordinateurs, les coupes de cheveux des chauffeurs noirs...

Quant au 2, c'est un gros navet... Le 3 fonctionne beaucoup mieux, grâce au duo Bruce Willis / Samuel L. Jackson.

Anti-héros ? Là franchement, faut qu'on m'explique. C'est un superman, le type. Un vrai héros américain.

Enfin, cette série est loin d'être le top du film d'action... Compare avec la série des Arme Fatale, qui fonctionne aussi sur un duo, mais avec plus de légèreté.

nakata a écrit:

Mouais, dans le premier, tout est ringard, les méchants, les ordinateurs, les coupes de cheveux des chauffeurs noirs...

Quant au 2, c'est un gros navet... Le 3 fonctionne beaucoup mieux, grâce au duo Bruce Willis / Samuel L. Jackson.

Anti-héros ? Là franchement, faut qu'on m'explique. C'est un superman, le type. Un vrai héros américain.

Enfin, cette série est loin d'être le top du film d'action... Compare avec la série des Arme Fatale, qui fonctionne aussi sur un duo, mais avec plus de légèreté.

c'est vrai que les coupe de cheveux de mel gibsons sont pas du tout rengarde dans l'arme fatale, les comédiens doivent avoir une tendinite de la mchoire à force de parler, parler comme des mitraillettes et les scénes où le type est au chiotte avec la bombe sous les fesses, que du fin, de l'humour fin, non rigolez pas c'est le top du ringue l'arme fatal, nakata.
C'est une ressucé d'un vrai bon film avec eddy murfy , un avec 48h dans le titre....et Nick Nolt.

Quand même, le coup du chien à apprivoiser, ou Danny Glover qui fait le poulet... Moi ça me fait kiffer, l'Arme Fatale.

nakata a écrit:

Quand même, le coup du chien à apprivoiser, ou Danny Glover qui fait le poulet... Moi ça me fait kiffer, l'Arme Fatale.

Je n'aime ni Mle Gibosn ni l'arme fatale. On dirait du Starsky et
Hutch. En revanche Opération Espadon on hier c'était bien, surtout avec
la bo.

Ce soir , il y a Harry ( excellent film ) mais aussi mon feuilleton de virus.

Alors, Nak, suis pas d'accord du tout ....

"Die hard" a été un vrai choc au moment de sa sortie ... renouvelait totalement le genre.... ça marque ça non ?... et que son esthétique soit devenue ringarde, ce sera le lot de la majorité des films, surtout des films de ce genre ... (les JB de Sean Connery on vielli aussi ... perso, j'ai du mal... ça n'empêche pas le terre entière des les encenser ... alors que bon ...)

L'Arme fatale, c'est de la simple série d'action, rigolote, mais sans plus....

... et si "Die Hard II" est un navet, alors que dire de L'Arme Fatale 2 3 et 4...