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| Aimiez-vous l'école ? | |
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Auteur | Message |
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dodcoquelicot
Nombre de messages : 2773 Age : 65 Localisation : A l'est, mais pas tout à fait Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 19:55 | |
| Qui était devant, qui était au fond ? Au milieu ? Qui n'avait que des 10 ou des 20 ? 19 en maths, 19 en physique au Bac pas mal non ? Aimiez-vous le maître ou la Maîtresse ? Surtout Monsieur Roger (un pied noir) et Monsieur Casanova (un corse). Des instits à l'ancienne, qui frappaient quand ils fallait. Tous mes copains de l'époque (j'ai pas mal de copains de l'école primaire) en ont gardé un souvenir de justice et de rigueur. Amen. Avez-vous été martyrisé ? Non. Vous battiez-vous ou avez-vous eu des raclées ( pour les garçons seulement - les filles on le sait, ça parlait dînette et chiffonnette ) ? Non. On m'emmerdait pas. j'étais sage, j'emmerdais personne (ça a bien changé lol) mais quand meme fallait pas me chercher. Aimiez-vous l'école, la regrettez-vous et y retourneriez-vous ? Beaucoup aimé le primaire, les copains, les bons instits, pas de pression, pas de problème, que demander de plus ? Bien aimé le collège. Détesté le lycée (lycée de merde plein de gros bourges très cons) Vos souvenirs proustiens ( odeur de craie, dégoût de l'éponge, cire sur le bois, cac culotte, etc... ) ? Les jetés de brosse (les grosses, pour la craie) dans la tête des copains récalcitrants . Le goûter en revenant le soir. Les parents qiu venaient me chercher le samedi midi. Portiez-vous des sous-pull acryliques qui piquaient au cou, des cagoules ; des clarks, des pantalon de skaï ou de tergal, de dacron, de rayonne ou de velours de coton ? Et des cartables Tan's bien sur !! Pour les filles Petit bateau ou culottes à petites fleurs et ajourées ( z'êtes pas obligées de répondre, de toutes les façons je m'en fous, j'ai plus d'libido ) ? ça s'est pas arrangé Dod' ? Aureiez-vous voulu être prof, l'êtes-vous? Ouais. pour les vacances seulement c'est là mon drame ! | |
| | | balsamine
Nombre de messages : 809 Age : 68 Localisation : out of africa Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 19:59 | |
| - dodcoquelicot a écrit:
- ( Enfin Diod reconnaîtra les siens ! )
Qui était devant, qui était au fond ?
Qui n'avait que des 10 ou des 20 ?
Ou était souvent au petit coin ?
Qui planquait ses mains sous le bureau ?
Votre claque, gifle mémoralbe ?
Aimiez-vous le maître ou la Maîtresse ?
Et les copains ou les copines ?
Celui ou celle sur qui vous fantasmiez- on garde toujours les mains sur le bureau, tssss ...?
Ou à la récré dans le fond de la cour ?
Et la cantine ?
Avez-vous été martyrisé ?
Vous battiez-vous ou avez-vous eu des raclées ( pour les garçons seulement - les filles on le sait, ça parlait dînette et chiffonnette ) ?
Aimiez-vous l'école, la regrettez-vous et y retourneriez-vous ?
Vos souvenirs proustiens ( odeur de craie, dégoût de l'éponge, cire sur le bois, cac culotte, etc... ) ?
Portiez-vous des sous-pull acryliques qui piquaient au cou, des cagoules ; des clarks, des pantalon de skaï ou de tergal, de dacron, de rayonne ou de velours de coton ?
Pour les filles Petit bateau ou culottes à petites fleurs et ajourées ( z'êtes pas obligées de répondre, de toutes les façons je m'en fous, j'ai plus d'libido ) ?
Aureiez-vous voulu être prof, l'êtes-vous et aimez-vous Ségolène Royal et Bayrou ? sympa dod ton nouvel avatar, j'ai reconnu françois sous le masque... | |
| | | campagne première Modérateur
Nombre de messages : 2541 Localisation : entre vignes et caveaux Date d'inscription : 26/09/2006
| | | | liliM Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:09 | |
| Ce que j'aimais c'était m'occuper des vers à soie, ils étaient doux comme de la soie ces bons gros vers. |
| | | clomani Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:26 | |
| J'ai toujours aimé l'école... où je suis allée très tôt, même si il n'y avait pas de maternelle de mon temps. Tout ce qui se passait à l'école, j'aimais... parce que, chez moi, je n'aimais rien (enfin j'étais en opposition à ma mère)... le verre de lait -Mendès-France, je me ruais dessus à la sortie de l'école à 4h30 alors que je détestais le lait à la maison... A chaque rentrée, on m'achetait un beau tablier... et quand je rentrais déjeuner à la maison, ma mère me mettait un autre tablier sur le tablier pour ne pas le salir en mangeant. Même qu'une fois, j'ai oublié de le quitter et que j'ai eu la honte du siècle : dans la cour de récré, je me suis retrouvée avec deux tabliers !!! Et puis il y avait mon bonnet pour l'hiver : ma mère avait tricoté un bonnet de ramoneur, très long et pointu, rayé bleu et rouge avec un pompon rouge au bout. Ma mère voulait absolument que je le mette et tout le monde tirait sur le pompon à la récré... alors, dès que j'avais passé le bout du chemin, je le quittais... comme je quittais les chaussettes tricotées par mémée, qui grattaient terriblement... Je me souviens encore de la fois où la maîtresse nous avait distribué un petit sac en coton, fermé avec une cordelière. Quand on l'a ouvert, elle nous a demandé de le vider devant nous, et il y avait toutes les lettres de l'alphabet... et j'ai pensé : mpffff, j'y arriverai jamais ! J'allais à l'école à pied avec mes copines de quartier, à un km environ... c'était génial. On trainaillait au retour... on faisait les folles, on piquait des noix, des poires ou des pommes dans les jardins qui bordaient la petite route... on se collait des fleurs de bouton d'or aux oreilles, avec du jus de pissenlit... Je crois que j'étais dissipée et que je parlais déjà beaucoup . Et pis y'avait la cour des filles et la cour des garçons... J'ai encore mieux aimé le lycée dès la 6e parce qu'on était en mixte... Là, j'allais au lycée en vélo... au début avec ma frangine, 5 ans de plus que moi... et puis mes copines d'enfance étaient au collège, elles... Nous nous sommes retrouvées à la seconde... Même que, quelquefois, les profs nous mettaient les unes à côté des autres... qu'est-ce que j'ai pu rigoler ! En plus, j'ai écrit mon journal de la 6e à la terminale... je l'ai ici... j'vous dis pas la poilade la dernière fois que j'ai jeté un coup d'oeil dessus... |
| | | dodcoquelicot
Nombre de messages : 2773 Age : 65 Localisation : A l'est, mais pas tout à fait Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:31 | |
| - balsamine a écrit:
sympa dod ton nouvel avatar, j'ai reconnu françois sous le masque... Tonton ? C'est fanfounet ou Titounet dans son aquarium... Chère Balsa, coquine, dis moi que tu faisais L'école buissonière.. En jupette dans les champs de blés... Et l'école, t'en croquais ? Merci de me répondre je veux démasquer les fayotes et écosser les fayots ! | |
| | | dodcoquelicot
Nombre de messages : 2773 Age : 65 Localisation : A l'est, mais pas tout à fait Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:38 | |
| - clomani a écrit:
- J'ai toujours aimé l'école... où je suis allée très
tôt, même si il n'y avait pas de maternelle de mon temps. Tout ce qui se passait à l'école, j'aimais... parce que, chez moi, je n'aimais rien (enfin j'étais en opposition à ma mère)... le verre de lait -Mendès-France, je me ruais dessus à la sortie de l'école à 4h30 alors que je détestais le lait à la maison... A chaque rentrée, on m'achetait un beau tablier... et quand je rentrais déjeuner à la maison, ma mère me mettait un autre tablier sur le tablier pour ne pas le salir en mangeant. Même qu'une fois, j'ai oublié de le quitter et que j'ai eu la honte du siècle : dans la cour de récré, je me suis retrouvée avec deux tabliers !!! Et puis il y avait mon bonnet pour l'hiver : ma mère avait tricoté un bonnet de ramoneur, très long et pointu, rayé bleu et rouge avec un pompon rouge au bout. Ma mère voulait absolument que je le mette et tout le monde tirait sur le pompon à la récré... alors, dès que j'avais passé le bout du chemin, je le quittais... comme je quittais les chaussettes tricotées par mémée, qui grattaient terriblement... Je me souviens encore de la fois où la maîtresse nous avait distribué un petit sac en coton, fermé avec une cordelière. Quand on l'a ouvert, elle nous a demandé de le vider devant nous, et il y avait toutes les lettres de l'alphabet... et j'ai pensé : mpffff, j'y arriverai jamais ! J'allais à l'école à pied avec mes copines de quartier, à un km environ... c'était génial. On trainaillait au retour... on faisait les folles, on piquait des noix, des poires ou des pommes dans les jardins qui bordaient la petite route... on se collait des fleurs de bouton d'or aux oreilles, avec du jus de pissenlit... Je crois que j'étais dissipée et que je parlais déjà beaucoup . Et pis y'avait la cour des filles et la cour des garçons... J'ai encore mieux aimé le lycée dès la 6e parce qu'on était en mixte... Là, j'allais au lycée en vélo... au début avec ma frangine, 5 ans de plus que moi... et puis mes copines d'enfance étaient au collège, elles... Nous nous sommes retrouvées à la seconde... Même que, quelquefois, les profs nous mettaient les unes à côté des autres... qu'est-ce que j'ai pu rigoler ! En plus, j'ai écrit mon journal de la 6e à la terminale... je l'ai ici... j'vous dis pas la poilade la dernière fois que j'ai jeté un coup d'oeil dessus... Joli témoignage de Clomani.. 9,5 sur 10 ! En genéral y' a que les filles qui aiment l'école et les préléminaires ! | |
| | | yapadebu Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:38 | |
| L'école, voyons voir...
J'étais bon élève. En fait je foutais rien, mais alors rien, mais j'avais quand même de bonnes notes. J'étais toujours au fond, enfin quand je pouvais. J'étais plutot timide avec les filles. Je me suis battu pas très souvent, peut-être 3 ou 4 fois, mais c'était violent. J'aimais l'école surtout pour les copines et copains. Les profs me gonflaient en général.
J'étais souvent collé ou je faisais des lignes parce que je foutais le souk dans la classe. En fait je m'emmerdais royalement pendant les cours, je comprenais vite, et pendant que le prof réexpliquait aux autres, je mettais le bordel, je faisais le clown, pour faire rire les autres.
"Elève dissipé - Moyenne 18/20" qu'ils disaient. Ca, ça les faisaient chier ! Et moi ça me faisait marrer de les faire chier !
A partir de la 3ème j'ai commencé à m'intéresser sérieusement aux filles. Au delà de ma timidité naturelle, elles m'attiraient, les filles. Je séchais souvent les cours. Je faisais le mur. Du coup j'ai redoublé la 3ème et la Seconde. Mais je m'en foutais, j'avais un autre sujet d'études bien plus intéressant que l'école: les filles. Ca me passionnait, les filles. |
| | | L'Gé Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 20:50 | |
| Rien de spécial jusqu'au Lycée... J'étais en pension. Dans une école Catho; Qui acceptait le fric. C'est-à-dire qu'ils pouvaient y avoir des "voyous", pourvu que les parents payassent ! Et justement pendant mes années Lycées, il y avait les 3 frères "Ceccaldi". Des frères corses, des enfoirés sadiques et racketteurs qui "employaient" un pauvre type costaud pour nous tabasser et récupérer notre argent de poche (j'ai appris bien plus tard que le pauvre type costaud a fini en taule) Ne supportant plus les tabassages incessants, je faisais le mur presque tous les soirs, pour aller ... au Cinéma ! ... c'est en effet comme ça que j'ai découvert (au ciné, ciné-club, à la maison de la culture) tout un tas de films : des bons, des géniaux, et aussi des horreurs terribles (il n'y a pas pire qu'un mélo égyptien des années 60... je l'affirme ! ). J'ai découvert ainsi beaucoup de films que j'ai aimés. C'est plus tard que j'ai su que c'étaient des chefs d'oeuvres: M le Maudit, Le mépris, La nuit américaine, Casablanca, les Echainés, Deep end, Family life, Kes, Orange mécanique, La soif du mal, etc etc etc .... |
| | | clomani Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 21:01 | |
| Moi j'ai commencé à m'intéresser aux garçons de ma classe à partir de la 3e. Ceux de ma classe étaient encore des petits garçons... mpffff ! Ce qu'il vous faut du temps pour devenir des hommes, des vrais En 3e, il y en avait un ou deux qui avaient du poil aux jambes... et un petit duvet sous le nez... Mon namoureux à moi c'était Emmanuel Duboulot... il était aussi grand que moi, avait du poil aux pattes, et était plutôt ténébreux... comme je les ai toujours aimés . Avec ma copine de classe, on n'aimait pas le même genre donc on n'était pas en compétition... Je me souviens qu'un jour, Duboulot a fait tomber un morceau de papier par terre et que ma copine avait rampé pour aller le récupérer. Il y avait un gribouillis dessus... je l'ai gardé : il est collé dans mon journal... j'y ai cherché des jours et des jours un signe, des signaux... mais à mon avis, Emmanuel Duboulot ne m'a jamais vue ! En plus, il venait de l'école française de Genève... ils étaient 4 ou 5 garçons en 3e... Il y en avait un autre, qui s'appelait Alec Feuz... très mignon et coiffé en brosse... il faisait très "américain"... les jumelles de la classe étaient souvent avec lui donc j'avais décidé que je le leur laissais (tu parles !). Le plus drôle, c'est qu'Alec est devenu grand reporter à la télévision suisse romande et que j'y ai une très bonne amie... qui a organisé une rencontre entre Alec et moi un jour à la TSR alors que j'étais de passage. La déception ! Il entre... petit, quelque peu ventripotent... hou... et il me dit "oh, eh bien tu n'as pas changé"... en me faisant la bise et moi, vraiment idiote, je lui dis "eh bien, on a pris un sacré coup de vieux"... Je l'ai recroisé à Amman, pendant la guerre du Golfe I... il était là-bas pour la TSR moi pour France 2... on s'est dit un vague bonjour mais c'est tout... je crois que je l'ai vexé. De toutes façons, j'avais des pointures comme Sorj Chalandon et d'autres à mes côtés... (ils étaient tous amoureux de la journaliste pour laquelle je travaillais, pas de moi)... |
| | | balsamine
Nombre de messages : 809 Age : 68 Localisation : out of africa Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 21:23 | |
| - dodcoquelicot a écrit:
- balsamine a écrit:
sympa dod ton nouvel avatar, j'ai reconnu françois sous le masque... Tonton ? C'est fanfounet ou Titounet dans son aquarium...
Chère Balsa, coquine, dis moi que tu faisais L'école buissonière.. En jupette dans les champs de blés... Et l'école, t'en croquais ? Merci de me répondre je veux démasquer les fayotes et écosser les fayots ! c'était plutôt durant les vacances scolaires que je me cachais dans les champs de trèfle, où je bécotais mon amoureux ardemment, innocemment, il n'avait pas de dents devant, tu vois un peu notre précocité... sinon je chui comme clo, j'adorais l'école que j'ai quitté trop tôt...grand regret...pour aller courir le monde et m'installer à londres... mes souvenirs de petite classe, à montreuil, on se faisait les yeux à la plume et à l'encre avec ma voisine de table...inconscientes du danger si l'une d'entre nous avait fait un mauvais mouvement... ensuite mon année de cm2 géant, une maîtresse a-do-rable, qui m'a donné confiance en moi, prix d'excellence à la fin de l'année, passage en 6ème avec honneurs, année de ma classe de neige aussi à st bon près de courchevel, année de la poupée qui fait non... ce qui m'a le plus dérangé dans mon parcours scolaire et qui m'a valu un redoublement en troisième, c'est l'ouverture à la mixité au collège marcellin berthelot, du jour au lendemain on nous "mixé" avec des jeunes hommes, certains nuls avaient 17 ans en 3ème ! ...put1 quelle ambiance...ça se bécotait dans tous les coins, moi j'étais hyper timide mais j'avais une copine qui ne l'était pas...alors je suivais...mais je n'ai pas gardé un bon souvenir de ce passage à la mixite, d'ailleurs je suis contre... pi après, lycée maurice ravel à nation, ça allait mieux, j'adorais mes profs, d'ailleurs, en me promenant dans le quartier il y a 2 ans, je suis tombée sur ma prof de français, mme balthazar, à la retraite, nous sommes embrassées et nous avons pleuré... entre deux cours, j'allais pîquer du rouge à ongles et des conneries à l'inno de la nation, jusqu'au jour où... j'ai zappé la fac j'ai préféré la route comme kerouac... | |
| | | lerouge Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Lun 12 Mar 2007 - 22:44 | |
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| | | liliM Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 11:51 | |
| Ben, j'ai essayé ce matin mes jeans que je mettais au collège, mes clarks, mon sous-pull, je peux repartir au collège ! Manque que le sac |
| | | clomani Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 12:35 | |
| - liliM a écrit:
- Ben, j'ai essayé ce matin mes jeans que je mettais au collège, mes clarks, mon sous-pull, je peux repartir au collège ! Manque que le sac
Houlaaa, moi je ne rentre plus ni dans mes jeans, ni dans mes mini-robes, ni dans mes petits débardeurs moulants ... aaaaaaaa@@@@@rgh ! |
| | | liliM Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 12:38 | |
| Oh il y a 2 ans, j'aurais pas pu. |
| | | dodcoquelicot
Nombre de messages : 2773 Age : 65 Localisation : A l'est, mais pas tout à fait Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 13:06 | |
| J’ai toujours haï l’école j’avais une maîtresse folle ( et par la suite, la porte à côté son fou de mari un peu plus sympa mais sévère ) qui m’a tapé la tête sur un table, m’a tordu le bras, donné des baffes et coups de pieds au cul… ( un ancien élève à l’oreille décollée est venu lui coller une baffe plus de 25 ans après l’école primaire ). Et puis ma mère était instit aussi dans ce patelin et pas drôle. Et pus l’école ça empêchait de jouer et ça nous privait de notre môman – qui au demeurant ne m’a jamais défendu. Et on s’y emmerdait fermement au coin comme à la cantoche où on forçait à manger des tomates et à grimper à la corde ( j’ai le vertige ) sans nœud. A propos de vertige, j’ai été traumatisé un jour : en voyage scolaire, dans les gorges du Fier, mon instit m’a forcé à marcher sur la passerelle brinquebalante avec deux claques dans al figure, je m’accrochais aux parois, j’ai cru mourir, j’étais vraiment pas fier.. Honte à elle ! Salope ! Chez son mari, en haut de sa chair, je m’emmerdais tellement que je me grattais le zizi et regardais par la fenêtre, l’issue de secours. C’est marrant quand on est gosse et même ado, on s’en fout des nanas, non ? De toutes les manières, on le voyait peu, ils ( elle et lui ) passaient leur temps à s’engueuler devant nous et à finir ( chouette ! ) leurs disputes dans leur appartement de fonction au-dessus ! Ado, au collège, ça a empiré, j’étais en ville cette fois et c’était pire parce que je me faisais taper par les loulous des cités. Et pan pour un regard de travers ( j’ai été vengé un jour il s’est tué sur sa « bleue » - une mob ) , et vlan toute l’équipe plouque de rugby plouc était sur moi ! Heureusement y’a eu les joints et la bière… Grâce à ça et à la zique je m’en suis sorti. Revanche, je foutais la merde et j’étais derrière cette fois, j’ai raté deux fois le bac, je jouais au flipper, y’ pas de mystère ! ( autrement parcours nickel sans réviser le soir ( quelle galère ! ) , je m’en suis pas si mal sorti en fait en n’en foutant pas lourd ) …. Vive la récré, à bas les profs ! – tiens ; comme par hasard je viens de parler de mon ex ! ) … Quant à l’amour, je crois bien que j’ai aimé une fois une fille de riche ( que je l’aimais ! ) de troisième en première qui promenait son caniche – la seule fois où j’ai aimé les chiens. J’aurais peut-être eu ma chance mais l’amour me tétanisait. Puis vint la baise et après le redoublement, la route pour l'Angleterre. | |
| | | mysterious
Nombre de messages : 18 Age : 48 Localisation : Ca dépends Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 19:48 | |
| Qui était devant, qui était au fond ? Devant, myope comme une taupe.
Qui n'avait que des 10 ou des 20 ? Une vraie calamité au collège et au lycée. Mais toujours premier en primaire.
Ou était souvent au petit coin ? Abonné au tirage d'oreille en primaire et rigolo de la classe les autres années.
Qui planquait ses mains sous le bureau ? En cours d'arabe je crapahutais sous la table.
Votre claque, gifle mémorable ? Mme Pierrot, blonde, sévère, en primaire, elle n'avait pas encore atteint ma joue, j'ai pissé sous moi direct. Aimiez-vous le maître ou la Maîtresse ? Comme c'était ma mère (cours d'arabe) je la vénérais (tout ce savoir, cette autorité) mais je méprisais les autres profs s'ils n'étaient pas de la trempe de ma Môman (Palmacadémisée d'ailleurs)
Et les copains ou les copines ? Plutôt un suiveur au début, j'ai vite découvert les joies du parcours initiatique, en primaire j'ai soulevé les jupes des filles et au collège je passais mon temps à m'interroger sur ma propre condition. Et puis au lycée je suis tombé éperdument amoureux de Névéna, quelle beauté ! Serbe et moi qui était dans ma période Kusturica j'étais tellement heureux que j'ai mis plusieurs jours à me remettre de la terrible nouvelle : ce n'était pas un garçon ! On étaient comme des siamois, toujours collés ensemble. PLAT-TONIQUE!
Celui ou celle sur qui vous fantasmiez- on garde toujours les mains sur le bureau, tssss ...? NEVENA NEVENA NEVENA
Ou à la récré dans le fond de la cour ? Cédric.. j'ai écrit une nouvelle (publiée tralala) sur le sujet qui évoque son existence.
Et la cantine ? On s'asseyait sur notre morceau de pain pour lui donner l'épaisseur la plus fine possible. J'avais des oeufs ou des légumes nuls quand les autres mangeaient de la choucroute garnie. Je ne connais pas un seul jour avec du petit-suisse qui ne se soit soldé par un lancer "à la loyale", la cuiller comme catapulte.
Avez-vous été martyrisé ? La tchatche m'a toujours sauvé la mise. Je parlementais souvent (par la flatterie, plus efficace) et avec mon agresseur présumé quand mes espions me prévenaient que le clan adverse avait prévu "de m'attaquer". Je me souviens d'un Jughurta (un petit beur comme moi) qui me terrorisait à la récré, après l'avoir dit à mes parents, mon père m'a accompagné à l'école. Et au mépris des régles les plus élémentaires de savoir vivre mon père a promis à cet ange (qui avait une cicatrice sous l'oeil) de revenir l'étrangler s'il s'avisait ne serait ce que de me regarder à l'avenir. L'année suivante, j'avais grandi d'un coup et quand je l'ai croisé à nouveau, j'avais une tête de plus que lui.
Vous battiez-vous ou avez-vous eu des raclées ( pour les garçons seulement - les filles on le sait, ça parlait dînette et chiffonnette ) ? Alors là je m'excuse mais je trouve que c'est du sexisme affiché. Hormis Pif, apprendre la leçon de calcul, ne pas faire pipi en classe quand Mme Pierrot me hurle dessus et fabriquer une voiture de course avec une boite de Benco, j'avais les mêmes aspirations que les filles. Je cherchais un coin tranquille pour regarder les nuages défiler dans le ciel et attendre de grandir suffisamment pour faire l'amour avec une prostituée avec des gros seins lourds comme dans "Amarcord".
Aimiez-vous l'école, la regrettez-vous et y retourneriez-vous ? Je détestais l'école. Profondément. Je n'y suis allé (en primaire et au collège) que pour faire plaisir à mes parents. Et quand je suis entré au lycée, j'ai battu tous les records d'absentéisme, je me foutais totalement de mon avenir que je voyais (que je vois encore du reste) dans l'écriture, la peinture et la jouissance de l'instant présent. A part le volley et les cours de Français de Mme Roig et de M Leguern, le collège est oubliable. Je retournerais par contre avec plaisir au lycée quand on faisait la Ola derrière le prof de Maths, que le prof d'Allemand (monsieur Boudrand, paix à son âme) me demandait de lire ma traduction du texte du jour sur l'estrade devant toute la classe, qu'on prenait le déjeuner sur la pelouse de la cour, qu'il y avait des frites au "self" (c'est trop cool le self, tu choisis ce que tu veux même si y a pas de choix !), qu'on faisait les cons devant le photographe en début d'année et qu'on se retrouvait avec une photo de classe sur laquelle on faisait tous une grimace, que j'ai raté mon bac et que l'année suivante j'ai passé mon bac en candidat libre et que je l'ai eu, au prix d'un effort surhumain pour assimiler les maths et la philo et après avoir interpellé l'examinateur conscient de ma nullité à expliquer "mai 68", sur le fait que j'entrais aux Beaux Arts le mois suivant (pipeau) et que mon avenir ne serait définitivement pas à la Fac (re-pipeau).
Vos souvenirs proustiens ( odeur de craie, dégoût de l'éponge, cire sur le bois, cac culotte, etc... ) ? L'odeur du préau de l'école primaire m'émeut encore. Ca sentait le parfum de la directrice, très certainement du Chanel n°5. A chaque fois que je rencontre cette senteur, je me vois assis avec les autres à prendre le gouter (un verre de lait entier au gout de noisette et d'une tartine de beurre sur laquelle on posait un carré de chocolat noir) et qu'on regardait "Zohra la rousse" à la télé.
Portiez-vous des sous-pull acryliques qui piquaient au cou, des cagoules ; des clarks, des pantalon de skaï ou de tergal, de dacron, de rayonne ou de velours de coton ? Trop ! J'ai eu droit à tout ce que l'amour d'une mère peut provoquer comme bizarreries vestimentaires. Le col roulé citrouille, j'ai. Le blazer "école anglaise", j'ai porté ça en 6ème au collége Ste Marie/St Vincent à Paris 18. Le manteau avec les boutons en forme de trucs alongés qu'on se demande "pourquoi ?", j'ai porté à la même période. La cagoule j'étais fan, ça permettait de tenir chaud aux oreilles et de passer son brevet de pilotage de fusée en pleine récré. Dans ce même collège j'ai pourtant expérimenté la pauvreté parce que mes parents avaient tout juste de quoi payer l'école. Quand les autres avaient des adidas et des nike, j'avais des "4 bandes", des "oh c'est quoi cet autocollant en forme d'étoile" et je crois que j'étais moins malheureux que mon ami benoit qui devait être fan de ruban adhésif (tuning?) et qui rafistolait ses lunettes et ses chaussures avec. Mon coté gauchiste a dû naître là. Et anti raciste aussi, je faisais partie de la bande des 5 (Le seul Portugais, le seul Noir et les trois Beurs du collège).
Auriez-vous voulu être prof, l'êtes-vous et aimez-vous Ségolène Royal et Bayrou ? J'adorais les cours d'Histoire géo de Frère Yves au collège privé, il nous racontait sa guerre d'Algérie en me faisant un clin d'oeil. Il avait été un piètre soldat, la seule nuit où il avait dù être de garde, il avait mitraillé un buisson qui bougeait en dépit de l'absence de vent. Après analyse, il s'agissait d'un âne qui avait reçu une seule des centaines de balles qu'il avait tirées. J'ai toujours voulu écrire et être "anticonformiste". Aujourd'hui je suis pion dans un monde virtuel et ça me laisse un peu de temps pour buller joyeusement dans le monde réel. J'étais au lycée quand François "Belleroute" (pour beaucoup d'entre nous) était ministre, et je ne me souviens pas d'un quelconque apport . Ce manque de charisme qui le caractérise encore aujourd'hui à un moment où la France est en perte de vitesse en Europe et dans le monde, je trouve ça dangereux. Quant à Ségolène Royal, elle m'agace profondément mais je suis prêt à me pincer le nez pour voter pour elle parce que c'est un moindre mal face à Sarkozy. Je crois que cette année encore on va élire une marque, un paquet de lessive. Que celui ou celle qui aura la meilleure pub sera élue. Non pour ses compétences réelles ou supposées mais bien pour le degré de sympathie qu'il /elle dégage. | |
| | | balsamine
Nombre de messages : 809 Age : 68 Localisation : out of africa Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 19:56 | |
| - mysterious a écrit:
- Qui était devant, qui était au fond ?
Devant, myope comme une taupe.
Qui n'avait que des 10 ou des 20 ? Une vraie calamité au collège et au lycée. Mais toujours premier en primaire.
Ou était souvent au petit coin ? Abonné au tirage d'oreille en primaire et rigolo de la classe les autres années.
Qui planquait ses mains sous le bureau ? En cours d'arabe je crapahutais sous la table.
Votre claque, gifle mémorable ? Mme Pierrot, blonde, sévère, en primaire, elle n'avait pas encore atteint ma joue, j'ai pissé sous moi direct.
Aimiez-vous le maître ou la Maîtresse ? Comme c'était ma mère (cours d'arabe) je la vénérais (tout ce savoir, cette autorité) mais je méprisais les autres profs s'ils n'étaient pas de la trempe de ma Môman (Palmacadémisée d'ailleurs)
Et les copains ou les copines ? Plutôt un suiveur au début, j'ai vite découvert les joies du parcours initiatique, en primaire j'ai soulevé les jupes des filles et au collège je passais mon temps à m'interroger sur ma propre condition. Et puis au lycée je suis tombé éperdument amoureux de Névéna, quelle beauté ! Serbe et moi qui était dans ma période Kusturica j'étais tellement heureux que j'ai mis plusieurs jours à me remettre de la terrible nouvelle : ce n'était pas un garçon ! On étaient comme des siamois, toujours collés ensemble. PLAT-TONIQUE!
Celui ou celle sur qui vous fantasmiez- on garde toujours les mains sur le bureau, tssss ...? NEVENA NEVENA NEVENA
Ou à la récré dans le fond de la cour ? Cédric.. j'ai écrit une nouvelle (publiée tralala) sur le sujet qui évoque son existence.
Et la cantine ? On s'asseyait sur notre morceau de pain pour lui donner l'épaisseur la plus fine possible. J'avais des oeufs ou des légumes nuls quand les autres mangeaient de la choucroute garnie. Je ne connais pas un seul jour avec du petit-suisse qui ne se soit soldé par un lancer "à la loyale", la cuiller comme catapulte.
Avez-vous été martyrisé ? La tchatche m'a toujours sauvé la mise. Je parlementais souvent (par la flatterie, plus efficace) et avec mon agresseur présumé quand mes espions me prévenaient que le clan adverse avait prévu "de m'attaquer". Je me souviens d'un Jughurta (un petit beur comme moi) qui me terrorisait à la récré, après l'avoir dit à mes parents, mon père m'a accompagné à l'école. Et au mépris des régles les plus élémentaires de savoir vivre mon père a promis à cet ange (qui avait une cicatrice sous l'oeil) de revenir l'étrangler s'il s'avisait ne serait ce que de me regarder à l'avenir. L'année suivante, j'avais grandi d'un coup et quand je l'ai croisé à nouveau, j'avais une tête de plus que lui.
Vous battiez-vous ou avez-vous eu des raclées ( pour les garçons seulement - les filles on le sait, ça parlait dînette et chiffonnette ) ? Alors là je m'excuse mais je trouve que c'est du sexisme affiché. Hormis Pif, apprendre la leçon de calcul, ne pas faire pipi en classe quand Mme Pierrot me hurle dessus et fabriquer une voiture de course avec une boite de Benco, j'avais les mêmes aspirations que les filles. Je cherchais un coin tranquille pour regarder les nuages défiler dans le ciel et attendre de grandir suffisamment pour faire l'amour avec une prostituée avec des gros seins lourds comme dans "Amarcord".
Aimiez-vous l'école, la regrettez-vous et y retourneriez-vous ? Je détestais l'école. Profondément. Je n'y suis allé (en primaire et au collège) que pour faire plaisir à mes parents. Et quand je suis entré au lycée, j'ai battu tous les records d'absentéisme, je me foutais totalement de mon avenir que je voyais (que je vois encore du reste) dans l'écriture, la peinture et la jouissance de l'instant présent. A part le volley et les cours de Français de Mme Roig et de M Leguern, le collège est oubliable. Je retournerais par contre avec plaisir au lycée quand on faisait la Ola derrière le prof de Maths, que le prof d'Allemand (monsieur Boudrand, paix à son âme) me demandait de lire ma traduction du texte du jour sur l'estrade devant toute la classe, qu'on prenait le déjeuner sur la pelouse de la cour, qu'il y avait des frites au "self" (c'est trop cool le self, tu choisis ce que tu veux même si y a pas de choix !), qu'on faisait les cons devant le photographe en début d'année et qu'on se retrouvait avec une photo de classe sur laquelle on faisait tous une grimace, que j'ai raté mon bac et que l'année suivante j'ai passé mon bac en candidat libre et que je l'ai eu, au prix d'un effort surhumain pour assimiler les maths et la philo et après avoir interpellé l'examinateur conscient de ma nullité à expliquer "mai 68", sur le fait que j'entrais aux Beaux Arts le mois suivant (pipeau) et que mon avenir ne serait définitivement pas à la Fac (re-pipeau).
Vos souvenirs proustiens ( odeur de craie, dégoût de l'éponge, cire sur le bois, cac culotte, etc... ) ? L'odeur du préau de l'école primaire m'émeut encore. Ca sentait le parfum de la directrice, très certainement du Chanel n°5. A chaque fois que je rencontre cette senteur, je me vois assis avec les autres à prendre le gouter (un verre de lait entier au gout de noisette et d'une tartine de beurre sur laquelle on posait un carré de chocolat noir) et qu'on regardait "Zohra la rousse" à la télé.
Portiez-vous des sous-pull acryliques qui piquaient au cou, des cagoules ; des clarks, des pantalon de skaï ou de tergal, de dacron, de rayonne ou de velours de coton ? Trop ! J'ai eu droit à tout ce que l'amour d'une mère peut provoquer comme bizarreries vestimentaires. Le col roulé citrouille, j'ai. Le blazer "école anglaise", j'ai porté ça en 6ème au collége Ste Marie/St Vincent à Paris 18. Le manteau avec les boutons en forme de trucs alongés qu'on se demande "pourquoi ?", j'ai porté à la même période. La cagoule j'étais fan, ça permettait de tenir chaud aux oreilles et de passer son brevet de pilotage de fusée en pleine récré. Dans ce même collège j'ai pourtant expérimenté la pauvreté parce que mes parents avaient tout juste de quoi payer l'école. Quand les autres avaient des adidas et des nike, j'avais des "4 bandes", des "oh c'est quoi cet autocollant en forme d'étoile" et je crois que j'étais moins malheureux que mon ami benoit qui devait être fan de ruban adhésif (tuning?) et qui rafistolait ses lunettes et ses chaussures avec. Mon coté gauchiste a dû naître là. Et anti raciste aussi, je faisais partie de la bande des 5 (Le seul Portugais, le seul Noir et les trois Beurs du collège).
Auriez-vous voulu être prof, l'êtes-vous et aimez-vous Ségolène Royal et Bayrou ? J'adorais les cours d'Histoire géo de Frère Yves au collège privé, il nous racontait sa guerre d'Algérie en me faisant un clin d'oeil. Il avait été un piètre soldat, la seule nuit où il avait dù être de garde, il avait mitraillé un buisson qui bougeait en dépit de l'absence de vent. Après analyse, il s'agissait d'un âne qui avait reçu une seule des centaines de balles qu'il avait tirées. J'ai toujours voulu écrire et être "anticonformiste". Aujourd'hui je suis pion dans un monde virtuel et ça me laisse un peu de temps pour buller joyeusement dans le monde réel. J'étais au lycée quand François "Belleroute" (pour beaucoup d'entre nous) était ministre, et je ne me souviens pas d'un quelconque apport . Ce manque de charisme qui le caractérise encore aujourd'hui à un moment où la France est en perte de vitesse en Europe et dans le monde, je trouve ça dangereux. Quant à Ségolène Royal, elle m'agace profondément mais je suis prêt à me pincer le nez pour voter pour elle parce que c'est un moindre mal face à Sarkozy. Je crois que cette année encore on va élire une marque, un paquet de lessive. Que celui ou celle qui aura la meilleure pub sera élue. Non pour ses compétences réelles ou supposées mais bien pour le degré de sympathie qu'il /elle dégage. plutôt françois biroute....mais c'est pas joli dans la bouche d'une dame, he mysterious, vous êtes une recrue de choix, arabe, enfin un arabe dans notre forum, nous avons kayo, un black pur jus, il nous manquait plus que toi mon ami, habibi, dans mes bras....je te serre contre mon coeur...attention ya tati clo qui va pas tarder à rappliquer.... | |
| | | liliM Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 19:57 | |
| |
| | | balsamine
Nombre de messages : 809 Age : 68 Localisation : out of africa Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 20:04 | |
| - clomani a écrit:
- J'ai toujours aimé l'école... où je suis allée très tôt, même si il n'y avait pas de maternelle de mon temps. Tout ce qui se passait à l'école, j'aimais... parce que, chez moi, je n'aimais rien (enfin j'étais en opposition à ma mère)... le verre de lait -Mendès-France, je me ruais dessus à la sortie de l'école à 4h30 alors que je détestais le lait à la maison...
A chaque rentrée, on m'achetait un beau tablier... et quand je rentrais déjeuner à la maison, ma mère me mettait un autre tablier sur le tablier pour ne pas le salir en mangeant. Même qu'une fois, j'ai oublié de le quitter et que j'ai eu la honte du siècle : dans la cour de récré, je me suis retrouvée avec deux tabliers !!! Et puis il y avait mon bonnet pour l'hiver : ma mère avait tricoté un bonnet de ramoneur, très long et pointu, rayé bleu et rouge avec un pompon rouge au bout. Ma mère voulait absolument que je le mette et tout le monde tirait sur le pompon à la récré... alors, dès que j'avais passé le bout du chemin, je le quittais... comme je quittais les chaussettes tricotées par mémée, qui grattaient terriblement... Je me souviens encore de la fois où la maîtresse nous avait distribué un petit sac en coton, fermé avec une cordelière. Quand on l'a ouvert, elle nous a demandé de le vider devant nous, et il y avait toutes les lettres de l'alphabet... et j'ai pensé : mpffff, j'y arriverai jamais ! J'allais à l'école à pied avec mes copines de quartier, à un km environ... c'était génial. On trainaillait au retour... on faisait les folles, on piquait des noix, des poires ou des pommes dans les jardins qui bordaient la petite route... on se collait des fleurs de bouton d'or aux oreilles, avec du jus de pissenlit... Je crois que j'étais dissipée et que je parlais déjà beaucoup . Et pis y'avait la cour des filles et la cour des garçons... J'ai encore mieux aimé le lycée dès la 6e parce qu'on était en mixte... Là, j'allais au lycée en vélo... au début avec ma frangine, 5 ans de plus que moi... et puis mes copines d'enfance étaient au collège, elles... Nous nous sommes retrouvées à la seconde... Même que, quelquefois, les profs nous mettaient les unes à côté des autres... qu'est-ce que j'ai pu rigoler ! En plus, j'ai écrit mon journal de la 6e à la terminale... je l'ai ici... j'vous dis pas la poilade la dernière fois que j'ai jeté un coup d'oeil dessus... je vous conseille de faire publier votre journal d'écolière clo....vous me le ferez lire ? | |
| | | mysterious
Nombre de messages : 18 Age : 48 Localisation : Ca dépends Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 20:08 | |
| Ah !
Oui Kabyle (avec la tête de gaulois qui va avec) avec une double culture arabe et kabyle (avec les extrémismes qui vont avec)
Merci pour ces petits mots gentils (Lerouge tralala !) | |
| | | mysterious
Nombre de messages : 18 Age : 48 Localisation : Ca dépends Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 20:09 | |
| J'adorerais lire un article de Clomani ! Et son journal d'écolière aussi ! (moi aussi j'en ai tenu un en 3ème, c'est là que je me rends compte que je pensais qu'au sexe) | |
| | | clomani Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 21:22 | |
| - mysterious a écrit:
- J'adorerais lire un article de Clomani !
Et son journal d'écolière aussi !
(moi aussi j'en ai tenu un en 3ème, c'est là que je me rends compte que je pensais qu'au sexe) J'ai pris plein de cours d'arabe... et j'en sais toujours aussi peu... Ain al bahr ? Ain a sharea thalatha oua ithniiin youliou ? Keif el hal ? Ana mutaaba... la ouhibouha... atakalam al arabia chouaïa... oualakin c'est trop difficile Welcome to the club Mysterious... j'habite pas loin du 18e... j'ai une amie Kabyle... mon avatar est Leïla Khaled... et on m'appelait Awa en Gambie. ------------ Sinon, j'ai une petite histoire toute prête sur mes bons souvenirs d'enfance... faut que je la trouve et que je la colle ici... mais comme c'est le b... del dans mon ordi, ça va pas être évident... |
| | | clomani Invité
| Sujet: quelques petits bonheurs de môme Mar 13 Mar 2007 - 22:47 | |
| pour ceux que ça intéresse... Pour les autres, désolée... mais c'est un peu mieux écrit que dans mon journal ------------------------------------------------------------------------------------ Papa, qui avait passé des années au stalag, m'apprenait dès qu'il le pouvait à ressentir et à apprécier. A rire. A se réjouir, à être fanfaron, à se lancer des défis, des petits défis. Maman, au contraire, passait son temps à angoisser. A envisager le pire. A craindre le pire. A attendre papa lorsqu'il rentrait du travail. A me dire que je n'étais pas gentille : "ta soeur, au moins, elle est gentille". A me tirer les cheveux quand elle me peignait et me faisait mes tresses le matin. Alors à partir d'un certain moment, je me suis mise à collectionner comme je le pouvais les petits plaisirs. Les tout petits plaisirs à la maison : dès mon réveil, j'allais ouvrir la porte de la cave pour que Billie vienne me rejoindre. Billie, c'était une jolie chatte angora toute blanche qui m'avait élue SA préférée. Elle attendait souvent derrière la porte, quelquefois avec son petit dans la gueule (maman les tuait mais en gardait toujours un). Elle fonçait alors sur mon lit et me prodiguait des câlins extraordinaires. Nous attendions alors que le reste de la maisonnée s'éveille. Et le comble du bonheur, vous savez, cet instant où vous avez comme la sensation que votre plexus se gonfle, c'était d'entendre de loin, mes parents évoluer dans la cuisine et préparer le petit déjeuner. J'entendais la journée en même temps que la vie quotidienne renaître : le bruit lorsque papa remuait le charbon dans la cuisinière pour réveiller les braises de la nuit, celui de la fonte lorsqu'il remettait la plaque... celui de la porte du placard où étaient suspendues les casseroles, qui tintinabulaient à l'ouverture et à la fermeture... Ces bruits de l'éveil me donnaient de la chaleur au coeur : j'avais été seule dans ma nuit quelquefois peuplée d'angoisses et après Billie, mon père et ma mère étaient là, là-bas dans la cuisine... J'étais rassurée et j'étais bien. Une nouvelle journée de petite fille commençait, j'allais aller à l'école, j'allais voir mes copines, j'allais m'amuser avec Billie... Il y avait aussi le grand bonheur : les vacances en famille. La veille du départ, j'étais toujours dans une grande agitation euphorique. Nous allions au bord de l'Océan parce que c'était très bon de respirer de l'iode pour les petites montagnardes que nous étions ma frangine et moi. Maman l'avait dit. L'heure de départ était toujours très matinale... moi toujours prête en premier. Je descendais au garage et attendais dès potron-minet à l'arrière de la voiture... le reste de la famille qui n'arrivait jamais. Billie se cachait et faisait déjà la tronche mais ça m'était égal, on partait au bord de la mer. Après quelques disputes."Où t'as mis l'appareil photo ? J'ai perdu ma pochette où y'a l'argent" s'énervait papa... à quoi maman répondait "mais j'y ai pas touché à ton appareil... j'ai perdu mes médicaments"... quant à ma soeur, elle avait tant de mal à se réveiller que je l'aurais volontiers pilée... Pendant que je faisais des allées et venues du garage à l'appartement, elle se traînait piteusement dans un demi-sommeil. Enfin nous partions ! Et là commençaient les jeux, les chansons que nous chantions tous en choeur... tout avait été préparé par papa et maman... Nous roulions sur les routes, nous traversions la France... Un jour, nous avons perdu maman sortie de la voiture pour chercher du pain dans une petite ville-goulet d'étranglement. Papa avait pris pour la sortie de la ville (lieu du rendez-vous) l'entrée de la ville. Maman attendait à la sortie. Ca a gueulé, devant, dans la voiture. Ma soeur et moi n'osions même pas remuer un sourcil. Nous faisions une halte nocturne dans la Loire... en général, et le lendemain matin, après un petit-déjeuner pantagruélique (papa était un gros mangeur du matin), nous repartions... ma soeur avait mal au coeur dans les virages. Ca m'agaçait car j'avais l'impression qu'elle le faisait exprès pour retarder d'autant notre arrivée au bord de l'eau. Pourtant, nous avions le lac Léman, tout près... mais c'est pas pareil, un lac... ça a des cailloux... et pis, bon, y'a toujours les montagnes autour... Mais qu'est-ce que je l'aimais, cet Atlantique... j'aimais ses vagues, j'aimais son odeur de varech, j'aimais son bruit, j'amais ses embruns. Et il fallait attendre, toujours attendre. Et enfin nous arrivions dans la maison que papa avait louée en Bretagne ou en Vendée. Bien sûr, on n'allait jamais tout de suite à la plage parce qu'il fallait vider la voiture !!! Et s'installer... et je n'en pouvais plus d'attendre. Ca n'est que le lendemain que nous débarquions sur la plage. Le maillot de bain à peine enfilé, je fonçais alors batifoler dans les vagues... en général sous la surveillance de papa. Maman et ma soeur avaient peur de l'eau. J'avais dû être poisson dans une autre vie. Maman insistait pour que je prenne la bouée et ça m'humiliait. J'étais grande, je savais nager... alors papa me l'enlevait en douce dès que maman cessait de nous regarder. Maman disait qu'il fallait attendre 3h après le repas pour aller à l'eau. Alors toutes les 5 minutes je disais : "maman, c'est l'heure ?" Et il fallait toujours attendre ! A 12/13 ans, en vacances en Espagne, papa m'a emmenée loin, là où je n'avais pas pied... à la bouée qui me paraissait être le but impossible à atteindre. J'avais la trouille de nager où je n'avais pas pied. Ce soir là, à Torredembara, sans que je ne m'en rende compte, mon père m'a aidée à dépasser ma crainte. Ca, c'est du bonheur en barre : réussir ce qu'on rêve de faire et dépasser ses angoisses... y aller doucement, tranquillement et en revenir de la même façon. Le bo-nheur ! Au retour, on a eu la soupe à la grimace de ma mère et de ma soeur, parce qu'il était tard et que la nuit tombait et qu'elles avaient faim ! N'empêche que j'avais grandi ! ---------------------------------------------------------------------------------- Mais je dois reconnaître que j'ai eu une enfance super... me suis pris des baffes, des fessées, des punitions... en revanche, à l'adolescence, ça s'est sérieusement attristé, au niveau de l'ambiance... plombé on va même dire. Merci la déprime maternelle |
| | | yapadebu Invité
| Sujet: Re: Aimiez-vous l'école ? Mar 13 Mar 2007 - 22:55 | |
| - clomani a écrit:
- pour ceux que ça intéresse... Pour les autres, désolée... mais c'est un peu mieux écrit que dans mon journal
C'est un régal. Merci Clo. |
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