clomani Invité
| Sujet: Re: Une question sur l'homosexualité (lerouge?) Sam 6 Jan 2007 - 17:12 | |
| - c0rt0maltese a écrit:
- Mais je pense qu'il en faut un peu de la jalousie aussi. Sinon c'est que l'on n'aime que soit quelque part.
Juste un brin pour que l'on soit content de retrouver l'autre... Meu nan, vous verrez en vieillissant que ne pas être jaloux rend beaucoup plus serein et beaucoup plus ouvert à l'autre... Corto |
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c0rt0maltese
Nombre de messages : 1980 Localisation : ben devant l'ordi... Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: jaloux Sam 6 Jan 2007 - 18:19 | |
| Tu te vois laisser ta moitié fricoter avec d'autres sans aucun ressentiment, ni pincement. Je pense qu'il y a la quand même matière à un soupçon de jalousie... mais juste un peu | |
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lerouge Invité
| Sujet: Re: Une question sur l'homosexualité (lerouge?) Sam 6 Jan 2007 - 18:23 | |
| - vanémel a écrit:
- zebadguy a écrit:
- vanémel a écrit:
- La jalousie est de l'homosexualité refoulée. A méditer.
t'as entendu ça où ? Chez ruquier ou chez mireille dumas ?
De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité
1ere partie
La jalousie appartient aux états d'affect que l’on est en droit, tout comme le deuil, de qualifier de normaux. Là où elle semble manquer dans le caractère et le comportement d'un être humain, il est justifié de conclure qu'elle a succombé à un fort refoulement et joue de ce fait dans la vie d'âme inconsciente un rôle d'autant plus grand. Les cas de jalousie anormalement renforcée auxquels l'analyse se trouve avoir affaire s'avèrent triplement stratifiés. Les trois strates ou stades de la jalousie méritent les noms de jalousie concurrentielle ou normale, projetée, délirante.
De la jalousie normale il y a analytiquement peu à dire. Il est facile de voir qu'elle se compose essentiellement du deuil, de la douleur concernant l'objet d'amour cru perdu et de l'atteinte narcissique, pour autant que celle-ci se laisse séparer du reste, et en outre de sentiments hostiles envers le rival préféré, et d'un apport plus ou moins grand d'autocritique qui veut rendre le moi propre responsable de la perte d'amour.
Cette jalousie, même si nous l'appelons normale, n'est nullement tout à fait rationnelle, c'est-à-dire issue de relations actuelles, proportionnée aux circonstances effectives et dominée sans reste par le moi conscient, car elle s'enracine profondément dans l'inconscient, est en continuité avec les motions les plus précoces de l'affectivité enfantine et est issue du complexe d’œdipe ou du complexe de la fratrie de la première période sexuelle.
Il est toutefois remarquable qu'elle soit vécue bisexuellement par bien des personnes, c'est-à-dire que chez l'homme, en dehors de la douleur concernant la femme aimée et de la haine envers le rival masculin, le deuil concernant l'homme inconsciemment aimé et la haine envers la femme comme rivale auprès de lui, agissent aussi à titre de renforcement.
J'ai même connaissance d'un homme qui souffrait fort rudement de ses accès de jalousie et passait par les tourments les plus rudes, selon ses dires, en se situant consciemment à la place de la femme infidèle. La sensation de désaide qu'il ressentait alors, les images qu'il trouvait pour son état, comme s'il avait été livré en pâture au vautour comme Prométhée, ou jeté enchaîné dans un nid de serpents, il les rapportait lui-même à l'impression faite par plusieurs attaques homosexuelles qu'il avait vécues jeune garçon.
La jalousie de la deuxième strate ou jalousie projetée procède, chez l'homme comme chez la femme, de la propre infidélité mise en acte dans la vie ou d'impulsions à l'infidélité qui ont succombé au refoulement. Il est d'expérience quotidienne que la fidélité, à plus forte raison celle exigée dans le mariage, ne peut être maintenue que contre des tentations constantes. Celui qui les dénie en lui, en ressent pourtant si fortement la poussée qu'il recourt volontiers pour son soulagement à un mécanisme inconscient. Il obtient un tel soulagement, voire un acquittement devant sa conscience, s'il projette ses propres impulsions à l'infidélité sur l'autre camp, auquel il est redevable de la fidélité. Ce puissant motif peut dès lors se servir du matériel perceptif qui trahit les motions inconscientes similaires de l'autre partie, et il pourrait se justifier par la réflexion que le partenaire ou la partenaire n'est vraisemblablement pas bien meilleur qu'on ne l'est soi-même.
Les mœurs sociales ont avec sagesse tenu compte de cet état de choses général en accordant une certaine marge de jeu à la manie de plaire de la femme mariée et à la manie de conquête de l'époux, dans l'espoir de drainer ainsi et de rendre inoffensive l’inclination à l’infidélité, impossible à écarter. La convention établit que les deux parties n'ont pas à s'imputer mutuellement ces tout petits pas en direction de l'infidélité, et elle obtient la plupart du temps que le désir enflammé au contact de l'objet étranger soit, dans un certain retour à la fidélité, satisfait au contact de l'objet propre.
Mais le jaloux ne veut pas reconnaître cette tolérance conventionnelle, il ne croit pas qu'il y ait d'arrêt ou de demi-tour sur le chemin une fois emprunté, que le « flirt » en société puisse être aussi une assurance contre l'infidélité effective. Dans le traitement d'un tel jaloux, il faut éviter de contester auprès de lui le matériel sur lequel il s'appuie; tout ce qu'on peut vouloir c'est le déterminer à apprécier autrement celui-ci. La jalousie, apparue du fait d'une telle projection, a certes un caractère presque délirant, elle ne résiste pourtant pas au travail analytique qui met à découvert les fantaisies inconscientes de son infidélité propre.
C'est encore pire avec la jalousie de la troisième strate, la jalousie délirante proprement dite. Celle-là aussi procède de tendances à l'infidélité refoulées, mais les objets de ces fantaisies se trouvent être du même sexe. La jalousie délirante correspond à une homosexualité tournée à l'aigre et affirme à bon droit sa place parmi les formes classiques de la paranoïa. En tant que tentative de défense contre une motion homosexuelle surforte, elle serait (chez l'homme) à circonscrire par la formule:
Ce n'est pas moi qui l'aime, lui, c'est elle qui l’aime. Dans un cas de délire de jalousie, on sera préparé à voir la jalousie provenir des trois strates, de toutes les trois, jamais de la troisième seule. Ce genre de littérature me gonfle un max. La seule chose que j'aimerai savoir, c'est si l'auteur de cet écrit est un jaloux "normal" ou "délirant"... et si cette réflexion l'a fait évoluer quant à son propre comportement. Et j'ai la réponse : non ! J'ajoute que le méli-melo du titre pouvant laisser à penser un lien entre jalousie, parano et homosexualité, il fallait oser... Quant à Dumas et Ruquier, eux au moins, ils ne se prétendent pas des "sachants". Les psy ont fait ch. les pédés pendant 2 siècles (c'est "grâce" à leurs brillants travaux que l'OMS classait il y a peu encore l'homosexualité comme maladie mentale...). Qu'ils nous lâchent la grappe ! |
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vanémel Invité
| Sujet: Re: Une question sur l'homosexualité (lerouge?) Sam 6 Jan 2007 - 19:55 | |
| Je pense qu'il est temps d'aborder maintenant la personnalité obsessionnelle. Il s'agit de sujets obstinés, volontiers entetés, volontiers autoritaires avec un attachement particulier aux objets avec un gout pour l'ordre et la symétrie, le rangement, le perfectionnisme. Ce sont souvent des collectionneurs....et des sadiques |
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c0rt0maltese
Nombre de messages : 1980 Localisation : ben devant l'ordi... Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: sur Sam 6 Jan 2007 - 20:14 | |
| c'est trop fatiguant d'être maniac, ou d'être obsessionnelle. Tiens je viens de lire que l'on a pris en flag le héros de prison break avec un autre jeune homme. Pas de bol mesdames | |
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françois*
Nombre de messages : 1117 Age : 46 Localisation : A l'ouest mais pas complétement... Date d'inscription : 03/10/2006
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lerouge Invité
| Sujet: Re: Une question sur l'homosexualité (lerouge?) Lun 8 Jan 2007 - 21:05 | |
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françois*
Nombre de messages : 1117 Age : 46 Localisation : A l'ouest mais pas complétement... Date d'inscription : 03/10/2006
| Sujet: Re: Une question sur l'homosexualité (lerouge?) Mar 9 Jan 2007 - 11:54 | |
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