Pisqkon parle eud'Sarkozy par ailleurs, j'ai lu ça...
Je ne rapporte pas ça pour exonérer de quoi que ce soit les gugusses qui ont agressé les deux flics.
C'est juste pour dire que des fois, qu'on soit ministre ou préfet, c'est (ou ce serait) utile d'attendre de savoir de quoi on parle et/ou de ne pas sauter sur n'importe quel évènement pour faire sa com' plutôt que de venir baver dans tous les micros (surtout quand on les a soi-même invités à se tendre...).
[ C'est moi qui ai mis en gras certains passages ].
Tarterêts : l'enquête écarte la thèse du guet-apens - NOUVELOBS.COM | 02.10.06 | 17:19
La trentaine d'individus qui ont agressé deux CRS le 19 septembre à Corbeil-Essonnes n'étaient pas dissimulés dans des fourrés mais jouaient au football, selon l'enquête.
Les deux CRS agressés le 19 septembre dans la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essone), n'ont pas été victimes d'un guet-apens. Cette thèse a été "écartée" par les enquêteurs, a-t-on appris lundi 2 octobre, de source proche de l'enquête.
Deux semaines après les faits, une source a précisé que, dans l'état actuel de l'enquête, la thèse du guet-apens peut difficilement être accréditée.
Selon les enquêteurs de la Sûreté départementale de l'Essonne, deux ou trois individus ont d'abord jeté des cailloux sur le véhicule des CRS. Une trentaine d'individus a ensuite surgi et a violemment agressé les deux policiers. Ceux-ci n'étaient pas dissimulés dans des fourrés mais jouaient au football sur un terrain tout proche.
Traces d'ADN
Selon cette même source, il n'y a pas eu d'appel au 17, la police secours, pour attirer les policiers, contrairement à ce qui se produit parfois dans les guets-apens.
Des restes de pizza retrouvés à proximité des lieux de l'agression, notamment, avaient accrédité l'hypothèse d'un guet-apens.
Cependant les deux personnes identifiées grâce aux traces d'ADN retrouvées sur un carton de pizza et sur une canette ont finalement été mis hors de cause après leur interpellation. Selon l'enquête, leur présence sur les lieux datait d'avant l'agression.
Cinq mises en examen
Le préfet de l'Essonne Gérard Moisselin avait, le lendemain des faits, dénoncé une agression "manifestement préméditée", tandis que les deux CRS agressés avaient eux-mêmes déclaré être tombés dans un "guet-apens".