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| Les films de genre | |
| | Auteur | Message |
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L'Gé Invité
| Sujet: Les films de genre Mer 11 Avr 2007 - 10:57 | |
| J'ai retouvé ça, que j'avais posté sur le forum ciné de Libé ...
Le mémento du Dialoguiste Hollywoodien (classé par genres).... part' ouane
En général, un film de genre réutilise des recettes, des clichés et, souvent, les renouvelle. Par exemple, le dialoguiste du film de genre met souvent des phrases dans la bouche de ses héros dont l’efficacité a déjà été éprouvée ! Ecrit par Harry Purvis, traduit par Claude Chabrol dans un Hors Série des Cahiers du Cinéma sur la Situation du Cinéma Américain en 1955 :
Films de mystère (ou policier classique) :
- Mais, vous-même, où étiez-vous donc, quand le crime a eu lieu ?
- Ainsi, d’après vous, le mort se serait plongé lui-même ce poignard dans le dos, en prenant soin d’essuyer le manche pour en effacer les empreintes ! Non, non, sergent Dugan, je crains qu’il ne vous faille trouver quelque chose de plus convaincant !
- Si je comprends bien, cela fait de vous l’unique héritière de la fortune de votre oncle !
- Quel qu’il soit, notre assassin est à la fois habile et sans scrupule.
- Vous avez fait une grosse erreur Dr Peabody, alias Herr Krundschmitt, en étant incapable de diagnostiquer un simple cas d’empoisonnement à l’asphidiocalymide.
Films d’aventure africaine :
- Quoi ? une femme blanche dans ce coin du Mogombi ? Elle doit être folle !
- D’accord, je conduirai votre expédition, mais à une condition …
- Porteurs dire beaucoup danger, B’wana. Eux dire pas vouloir aller plus loin.
- Alerte aux diables noirs !
Westerns à indiens :
- Rake, vous êtes le seul homme dans la vallée qui connaisse suffisamment bien la région pour mener la diligence à bon port.
- Une flèche Commanche ? dans cette région de l’Arizona ? cela sent mauvais !
- Visage pâle parler avec langue fourchue. Sorcier dire Visage pâle mourir.
- Alerte aux diables rouges !
Films de guerre :
- Vous ne connaissez pas l’Iowa, Sergent ? Il y a une petite ferme là-bas, au pied d’une colline…
- Soldats ! Je sais que vous vous êtes souvent demandé à quoi servait cet entraînement de chien qu’on vous faisait subir, et s’il était vraiment nécessaire… Eh bien ! vous allez le savoir, maintenant !
- Voici les volontaires, mon lieutenant : Walcowski, Cohen, Jorgenson, Shultz, Minelli et O’Hara.
- Padre, est-ce que tout le monde a peur, ou est-ce que je suis le seul ?
Thrillers :
- Ah ! Maisie, secrétaire de mon cœur, les finances ne vont pas fort, comme qui dirait !
- Votre argent sent mauvais, Mr Warburton, mais je n’ai pas les moyens d’être difficile
- Dans mon boulot, mon chou, faut croire en personne – pas même aux blondes bien roulées aux grands yeux bleus rêveurs : c’est un article pour pigeons.
- Un inconnu me prend pour un pipe de tir forain, et il me reste tout juste assez de curiosité pour y fourrer mon nez.
- Ma belle, vous êtes bien la chose la plus douce que ces pauvres lèvres aient jamais touchée…est sans doute, la plus dangereuse !
- Ouais, ouais, je sais, Inspecteur, j’ai violé les articles de votre code et vous allez me boucler pour le restant de mes jours. Allez donc quand même ce soir faire un tour chez le vieux Healy ; vous risquez d’y rencontrer votre petit copain aux dards empoisonnés.
- J’ai horreur de voir griller une belle fille, mais même moi, il y a des choses qui me répugnent. Désolé, bébé, c’est notre baiser d’adieu. Passe devant. |
| | | L'Gé Invité
| Sujet: Re: Les films de genre Mer 11 Avr 2007 - 14:44 | |
| Le mémento du Dialoguiste Hollywoodien (classé par genres)... la suite et la fin
Films d’épouvante :
- Traitez-moi de vieux fou superstitieux, si vous vcoulez, mais il se passe ici des choses qui ne sont pas de ce monde.
- Les villageois ne voudront pas s’approcher du Château, Milord ; ils disent qu’il est habité … par des créatures du diable.
- Je n’aime pas beaucoup votre comte, ma chérie. Quelque chose dans ses manières me glace le sang dans les veines.
- C’est bizarre. Si on excepte ces deux petites piqûres sur la gorge, le corps ne porte pas trace de violence.
- N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, ma chère. La souffrance ne sera pas longue, et ensuite : LA VIE ETERNELLE !
- Regardez ! le château … il est en flammes. Et le monstre est enfermé dedans !
- Ainsi se termine tragiquement une expérience qui jamais n’aurait dû voir le jour. L’homme n’est pas fait pour se mesurer à l’inconnu. Il existe un pouvoir plus grand que le sien.
Films d’atmosphère Hawaïenne :
- Regardez-les danser à moitie nus sous la lune, innocents, heureux, libérés des règles et des inhibitions de la civilisation.
- La charmante Taloo n’est pas loin de devenir femme. Regardez-la danser la danse de l’Eveil.
- Gentil dieu blanc en colère contre sa Taloo ? Ne plus aimer embrasser Taloo ? Lui peut-être vouloir apprendre à Taloo quelque-chose de meilleur ?
- Grand dieu Muma-Muma plein de colère. Lui dire homme blanc devoir quitter à jamais l’île de Manoora.
- Si mari Steve quitter sa Taloo pour naviguer sur la grande mer avec belle dame blonde, Taloo se jeter avec enfant dans la bouche enflammée de Muma-Muma.
- Mari Steve revenu vers sa Taloo. Le cœur de Taloo chanter encore comme oiseau bleu des tropiques.
Films de gangsters :
- Tu peux pas de retirer du racket, Eddie ! les gars n’aimeraient pas ça et je crois même qu’on te regretterait beaucoup…
- Allons, allons, Conseiller ! Tout homme a son prix. Quel est le vôtre ?
- Je vous dis que ça va chauffer ! Ce nouveau A.S. veut devenir gouverneur et il va remuer la boue, je vous le dis !
- Et puis merde, merde, après tout ! si vous voulez savoir qui a monté le combine Bakersfield, c’est … aaarrrh !
- Il est mort, sergent !
Films sociaux :
- Les gens cherchent à vous faire sortir du jeu. Mais il faut rentrer dans la ronde. C’est la devise de Johnny Easter : rentrer dans la ronde.
- Pour sûr, j’ai eu une enfance … maman faisait des ménages, et le vieux qui rentrait saoul et la battait comme plâtre. Vous croyez que c’est le genre de vie que je voudrais pour vous ?
- Vous croyez que les grands caïds se préoccupent de nous, les pauvres ? Le chien mange du chien, c’est leur devise. Eh bien, c’est la devise de Johnny Easter aussi, le chien mange du chien.
- Mais, docteur, il faut que vous veniez. Elle est sur le point d’accoucher, je vous dis, sur le point d’accoucher. Je trouverai bien un moyen de vous payer, je nettoierai votre cabinet, je cirerai vos chaussures, mais il faut que vous veniez.
- Pauvre petit gars ! Que vient-il faire dans ce monde pourri ? mais je lui apprendrai à ne pas tendre l’autre joue. Ouais, ouais, c’est ça mon gars : ne tends pas l’autre joue ! Ce sera la devise du fils de Johnny Easter : ne tends pas l’autre joue !
Films sentimentaux :
- N’allez pas me dire que la ravissante créature que j’ai devant les yeux est la Sally Biseby que j’ai connue autrefois ! Vous ne me ferez pas croire que c’est là le garçon manqué qui avait un appareil dentaire, et dont je plongeais les nattes dans les encriers quand nous étions ensemble dans la classe de la vieille Miss Pennymire !
- Vous êtes un drôle de petite chose ! On ne vous a jamais dit que vous aviez des tâches de rousseur sur le bout du nez ?
- Chéri, je suis allé voir le Dr Kent ce matin …
- Tu veux dire que tu … je veux dire : que je … non, notre… enfin, que nous attendons un …
- S’il veut le divorce, je m’effacerai de son chemin.
- Penser que tu reviens vers moi, après tout le mal que je t’ai fait ! Oh Helen ! Mon amour ! Que suis-je donc pour mériter une femme comme toi ?
- Tu ne peux pas savoir comme j’ai été seule ! Tous ces mois d’attente et d’inquiétude … mais maintenant …
- Ecoute, chérie ! NOTRE CHANSON !
Films musicaux :
- Ecoutez ma petite, pourquoi ne rentrez-vous pas chez vous ? vous savez quelles sont vos chances ici ? pour une qui perce, il y en a deux mille qui battent le pavé.
- On dirait que cette chanson a été écrite pour vous.
- Bien sûr, elle est bonne, elle est même excellente, mais ce n’est pas uns star.
- Voilà ! C’est ça ! C’est ça le numéro qu’il nous faut pour le deuxième tableau !
- Je n’en peux plus ! Je rentre à Smit Falls ; les gens n’y sont peut-être pas élégants et raffinés, mais ce sont des êtres humains !
- Pourquoi est-ce que m’arrive à moi ? Un jour d’ouverture, la boîte pleine, et ma vedette qui joue la fille de l’air …D’accord, Freddie, amenez la petite Lester.
- Vous pouvez le faire, Vicky. Allez-y et secouez-les.
- Vous entendez ça, Monsieur Weyburn ? Ils vont casser la baraque ! Et vous qui disiez qu’elle ne savait pas chanter !
Films d’anticipation :
- Parfois, je me demande … est-ce que nous avons raison ? Ne vaudrait-il pas mieux s’arrêter alors qu’il en est encore temps ? Cette innocente petite capsule est capable de désintégrer l’univers ! Qui sait si elle n’a pas d’autres pouvoirs, plus terribles encore ?
- Vous le trouverez peut-être un bizarre ; mais rappelez-vous qu’il est la plus grande autorité de notre époque en matière de vol supersonique.
- La terre entière attend dans l’anxiété des nouvelles des quatre audacieux savants qui se sont envolés ce matin à l’aube de l’aéroport d’Idlemild pour le premier vol sans escale vers Mars. Jamais, depuis Lindbergh et Vasco de Gama, le monde ne s’était passionné ainsi pour un vol aérien.
- La nature n’a pas encore livré à l’homme tous ses secrets.
- Grands dieux ! Ils ont chacun six jambes et un seul bras.
- Non, l’homme n’est pas fait pour braver l’inconnu. Sa place est ici, sur terre, et non à courir les galaxies.
Films de cape et d’épée :
- A la cour, le bruit court que le Roi Louis vient de prendre une nouvelle favorite.
- Il serait sage, croyez-moi, de surveiller Sarnoff. C’est un rusé compère : on ne saurait lui faire confiance.
- Votre esprit, Madame, n’a d’égal que votre beauté.
- Ils seront bien payés pour le petit travail de cette nuit.
- Ainsi, marquis de Peyrolles, nos chemins se croisent à nouveau.
- L’épée de votre humble serviteur vous est acquise, Milady.
- Un jour je reviendrai à Château-Janville, et j’aurai alors une armée entière derrière moi. CELA, je vous en donne MA PAROLE.
- Reprenez votre épée, Rocheville. Je ne suis pas ce ceux qui prennent un avantage inéquitable sur leur adversaire, fût-il aussi méprisable que vous l’êtes.
- Regardez-moi bien, mon cher compte de Rudefort. Ne reconnaissez-vous pas dans l’homme qui se présente à vous en habits de cour, l’humble garçon d’écurie dont la mère fut fouettée au sang pour avoir volé une misérable croûte de pain dans l’auge débordante de la porcherie d’un vaste domaine appartenant à quelqu’un dont l’apparence est fort semblable à celle que vous contemplez tous les matins dans les miroirs dorés de votre luxueux boudoir.
Films édifiants (avec filles perdues au grand cœur) :
- On m’appelle Rose, Shangai Rose. Mes parents étaient des missionnaires, tués par des bandits quand j’avais onze mois. J’ai dû me débrouiller toute seule, depuis.
- Ah, les hommes ! Vous êtes tous les mêmes. De Park Avenue ou de la zone, vous n’avez qu’une idée en tête, et, bon dieu, on me l’a développée plus d’une fois !
- Ça ne peut rien donner de bon Eddie. Une fille comme moi avec un gars comme toi. Ça ne peut rien donner de bon, je te le dis !
- Otez vos sales pattes de là, Mendoza, ou, bon dieu, je vous fais péter le crâne avec votre sale bouteille de parfum !
- Restez avec les vôtres, Roger ! Une cloche comme moi n’est pas pour un gars de la haute comme vous.
- Eh oui, les enfants, je reviens chez Gin Sling. Qu’est-ce que ce sera ? Marie la Salope ? Okay, vas-y Maestro ! |
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