24 heures avant la nuit : le choc!

Film de spike lee sur la dernière journée d'un homme avant 7 années de prison. Incroyable de justesse et de pertinence quand aux thèmes abordés et dont edward norton est un extraordinaire interprète. Le monologue se passe dans les toilettes d'un bar: (musique en crescendo et plans furtifs qui illustrent ses propos)

"J'emmerde cette ville et tous ces habitants.

j'emmerde les zonards qui font la manche aux feux rouges et se foutent de ma gueule dès que j'ai le dos tourné. J'emmerde ce mec avec son chiffon qui prend un malin plaisir à saloper mon pare prise.

J'emmerde les picks et les pakistanais qui conduisent à fond la caisse des taxis en ruine et qui empestent le curry par tous les pores de leur peau. Tous des terroristes en puissance. Roulez moins vite putain!

J'emmerde les ptis mecs de chelsea avec leurs péctauraux épilés à la cire et leurs biceps gonflés aux hormones qui se taillent des pipes dans mes parcs ou sur mes quais et que je retrouve la nuit la queue à l'air dans ma télé.

J'emmerde les épiciers corréens avec leurs pyramides de fruits au prix du caviar, leurs tulipes et leurs roses emballés dans du plastique. 10 ans qu'ils sont la et "toujours pas bien comprendre!"

J'emmerde les russes de brighton beach. Ces mafieux qui passent leur temps aux terrasse des cafés pour siroter du thé dans des petits verres en suçant de morceaux de sucre. Toujours à chercher des combines pour leur spetits trafics. Mais rentrer dans votre putain de pays!

J'emmerde les juifs avec leurs calottes noires qui déambulent en permanence sur la 47 ième rue dans leurs costards de merde les épaules couvertes de péliculles et qui vendent des diamants sud africain du temps de l'apartheid.

J'emmerde les brokers de wall street autoproclamés maitres de l'univers. Tous ces mickael Douglas alias gordon Gekko à la mort moi le noeud qui invente chaque jour de nouveau moyens pour exploiter les pauvres et mieux piller la planète. Tous ces encuuuuuulés de chez Enron, méritent d'aller en taule jusqu'à la fin de leur jour et d'y crever! Et Bush et Cheney ils étaient pas au courant pt être? Ils nous prennent vraiment pour des cons!

J'emmerde les portoricains entassés à 20 dans leurs bagnoles qui cumulent les allocs et qui nous gonfle chaque année avec leur carnaval à la con. Et surtout ne me branché pas sur les dominicains parce qu'en comparaison les portoricains, c'est des dieux!

J'emmerde les italiens de Benson earth avec leurs cheveux pleins de gomina et leurs survêtements de merde en synthétique et leur médaille de saint antoine qui peuvent pas aligner trois mots sans brandir leurs battes de baseball dédicacées et qui rêvent tous de jouer un petit rôle dans les sopranos

J'emmerde les vieilles friquées de upper east side avec leur foulards Hermès et leurs articles de chez Gucci à 50 euros pièces qui passent leurs temps à se faire tirer la peau à coup de lifting, stretching et autres conneries de ce genre... C'est de l'argent foutu en l'air, tu bluffes personnes chérie!

J'emmerde les blacks de Harlem. Ils passent jamais un ballon, ils veulent pas jouer défensifs et font systématiquement cinq pas avant de tirer et quand ils loupent le panier ils se retournent en hurlant que tout ça c'est la faute des blancs

[...]

J'emmerde les flics qui enculent leurs suspects avec leurs matraques ou les plantent de 41 balles dans le corps, [...] les prètres qui tripotent des gamins avant d'aller dire la messe, [...] les intégristes avec leur torchons sur la tête, [...] mon meilleur ami qui me juge en mattant le cul de ma femme.

[...]

J'emmerde cette ville et tous ces habitants."

j'adore

Olivia - demain c'est loin