Bayrou frémit

Dans les sondages. Le dalai-lama politique français, l'homme de la voie du milieu sera-t-il la prochaine sensation des élections?

http://hebdo.nouvelobs.com/p2190/articles/a321261.html

l'analyse de l'express est intéressante!

billbaroud35 a écrit:

l'analyse de l'express est intéressante!

Il y aussi une analyse de DSK interessante.

Tiens, je l'avais prévue, celle-là...

pour l'insTant bayrou est le seul conTre-Pouvoir .

RaZibuZouZOU a écrit:

pour l'insTant bayrou est le seul conTre-Pouvoir .

On est vraiment mal barrés...

RaZibuZouZOU a écrit:

pour l'insTant bayrou est le seul conTre-Pouvoir .

Lu dans le monde ce soir:
"Pour la première fois, le président de l'UDF, scotché aux alentours de 6-7 % des intentions de vote, était crédité d'un score à deux chiffres : 12 % au premier tour de la présidentielle, voire 15 %, avec à la clé un ticket pour le second tour, dans le cas où Laurent Fabius serait désigné candidat du PS..."
Et Le Pen, il se situe ou dans tout ça?

Bayrou, c’est le type un peu transparent, pour qui on dit qu’on va voter lorsqu’on ne sait pas trop ce qu’on va faire. Un peu comme Chevènement en 2002, il était haut dans les sondages avant de se tasser.

Il y a trois façons de voter : le vote utile, le vote de conviction, le vote protestataire. Bayrou, je vois mal la motivation qui porterait à voter pour lui, sauf peut-être les gens de droite qui n’aiment pas Sarko et Royal. Des vrais centristes, il n’y en a jamais eu beaucoup.

Je ne comprends pas votre post, cepajuste :
Pourquoi voter Chevènement en 2002 exprimait-il un non choix ou un choix de repli ?
De plus, pourquoi ne parler QUE de Chévènement (qui a fait plus de voix que les Verts ou Taubira...) ?
Pour moi, ce sera encore Chevènement en 2007 s'il se présente et, nul au 2eme tour... sauf si...

D’abord content de vous retrouver Lerouge, et bienvenue !
Je cite Chevènement parce que c’était un candidat un peu déclassé après avoir quitté le PS, se situant entre la droite et la gauche, et parce qu’il a monté assez haut dans les sondages, mais finalement il n’a fait que 5% environ je crois. C’était sans doute pas mal, mais c’était très décevant pour celui que l’on avait présenté comme « le troisième homme » à un moment donné. Et je pense que Bayrou est un peu dans une situation similaire, bien qu’il ne partage pas les mêmes idées bien entendu.
Je n’ai rien contre Chevènement, je le préfère à d’autres à gauche. Il a eu le mérite de faire passer ses idées avant sa carrière politique, et il a su dire non au TCE, mais quelle est sa stratégie aujourd’hui ? J’ai l’impression qu’il menace le PS d’être candidat pour négocier son retrait en échange de circonscriptions aux législatives. C’est de bonne guerre, mais croyez-vous qu’il a vraiment l’intention de se présenter après son relatif échec de 2002 ?

Merci pour votre mot d'accueil.

Il est clair qu'il négocie. ça m'énerve... mais comment faire autrement pour exister, ne serait-ce que financièrement ?
Bref, rien n'est décidé... Ce sera 3 députés MRC... ou Chevènement candidat.

PS : Je ne devrais pas être sur le site très souvent si je reste sérieux... car cette année, je prépare un concours...

Citation :

Démentant les déclarations de François Bayrou, les élus centristes ont volé au secours du gouvernement, mis en difficulté au Sénat.
Au terme de trois semaines de débats denses et rigoureux, les sénateurs socialistes ont mis à mal le projet de loi sur l’énergie, et surtout le fameux article 10, qui entérine la privatisation de GDF. « Nous avons mis en difficulté le gouvernement sur les grandes contradictions de ce texte et sur le mensonge à la parole donnée », affirme Jean-Pierre Bel, président du groupe PS au Sénat. Il s’en est fallu d’ailleurs d’une dizaine de voix pour qu’un amendement interdisant la privatisation soit adopté. Mais une partie du groupe UDF est venue fort opportunément au secours du gouvernement, alors même que les centristes, François Bayrou en tête, avaient annoncé qu’ils s’opposeraient au changement de statut de l’entreprise publique. « Comme souvent, l’UDF a joué un jeu subtil en partageant ses voix, constate Jean-Pierre Bel. Si l’ensemble du groupe avait voté contre, le projet de loi ne serait pas passé. L’UDF a un double langage. En réalité, ils ont permis au gouvernement de s’en sortir à moindre frais, alors qu’en rejetant le texte, nous aurions pu créer l’événement. »
Ne se faisant guère d’illusions sur le retour du projet de loi devant l’Assemblée nationale, les groupes socialistes des deux chambres ont d’ores et déjà l’intention de saisir le Conseil constitutionnel.
Eric Lamien

Sur le site du PS

Effectivement, on doit s’interroger sur la sincérité de Bayrou. L’UDF est tout de même à la base un parti giscardien, or depuis la création de l’UMP, il tient un discours d’opposition qui est tout à fait nouveau, mais qui ne relève certainement que du pure électoralisme. Disons que ça étonne parce que les centristes, pendant longtemps, avaient tous les défauts mais n’étaient pas trop démagos. Changement de culture... Bravo Bayrou, on a failli y croire !