Jouons ensemble

Petite proposition de jeu. On donne une phrase d'un bouquin ou une réplique d'un film et il faut deviner lequel en posant des questions. celui qui trouve propose une nouvelle devinette. ça vous dit ?
Bon ben je commence on verra si ça branche quelqu'un.

"On tuait son frangin pour un saucisson, son cousin pour un bâtard, son voisin pour un crouton, un quidam pour un quignon"

En attendant bonne nuit !

Georges Pérec : La Disparition

Eh ben ! Je suis fort impressionné !
Ben à toi de jouer si ça te dit

Quel roman débute par la phrase :
" Le 24 mai 1863, un, dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbroke, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 DE Königstrasse , l’une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg."

Le voyage au centre de la terre, Jules Vernes


"n'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas:
gravez ces mots dans votre coeur.
Pensez y chez vous, dans la rue,
en vous couchant en vous levant;
répétez les à vos enfants.
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous"

si c'est un homme - primo levi

A mon tour :

"Vivante, je ne l'ai jamais connue, des choses de sa vie, je n'ai rien partagé. Elle n'existe pour moi qu'au travers des autres, tant sa mort suscita de réactions transparaissant dans le moindre de leurs actes. En remontant dans le passé, ne cherchant que les faits, je l'ai reconstruite, petite fille triste et putain, au mieux quelqu'un-qui-aurait-pu-être, étiquette qui pourrait autant s'appliquer à moi."

billbaroud35 a écrit:

si c'est un homme - primo levi

A mon tour :

"Vivante, je ne l'ai jamais connue, des choses de sa vie, je n'ai rien partagé. Elle n'existe pour moi qu'au travers des autres, tant sa mort suscita de réactions transparaissant dans le moindre de leurs actes. En remontant dans le passé, ne cherchant que les faits, je l'ai reconstruite, petite fille triste et putain, au mieux quelqu'un-qui-aurait-pu-être, étiquette qui pourrait autant s'appliquer à moi."

Le Dalhia noir de James Ellroy ?

WildCarrot a écrit:

Le Dalhia noir de James Ellroy ?

record batu, l'a pas tenu 3 minutes mon énigme

it's up to you...

Y'a une adaptation bientôt au cinéma, non ?

Enigme suivante :
Il y a deux manières de se rendre compte de l'existence de ce livre. Ou il y a eu, en effet, une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées, une à une, les dernières pensées d'un misérable ; ou il s'est rencontré un homme, un rêveur occupé à regarder la nature au profit de l'art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l'a prise ou plutôt s'est laissé prendre par elle, et n'a pu s'en débarrasser qu'en la jetant dans un livre.

De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu'il voudra.

ça me rappelle la vie mode d'emploi mais ça m'étonnerait .

Un indice ! un indice !

zebadguy a écrit:

ça me rappelle la vie mode d'emploi mais ça m'étonnerait .

Un indice ! un indice !

Non, y'a déjà un gros indice dans le corps même du texte !

Pire que tout : je suis absente demain ! Mais qui trouvera aura le droit de revendiquer la victoire...

Soyez sages les gens ('fin, comme vous voulez) et faites de doux rêves...

je sais de qui c'est mais si je le dis faut que j'en redonne un autre et je suis feignant aujourd'hui...
pour le dalhia il y a effectivement une adaptation par brian de plasma qui sort et je n'irai pas la voir tellement le bouquin m'a marqué...

Victor Hugo "Le Dernier jour d'un condamné"

en voici une facile :

Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère de prochain d'ami de société que moi-même J'aurais aimé les hommes en dépit d'eux-mêmes."
"Mais moi, détaché d'eux et de tout, que suis-je moi-même ? Voilà ce qui me reste à chercher."

miss lonely a écrit:

Victor Hugo "Le Dernier jour d'un condamné"

en voici une facile :

Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère de prochain d'ami de société que moi-même J'aurais aimé les hommes en dépit d'eux-mêmes."
"Mais moi, détaché d'eux et de tout, que suis-je moi-même ? Voilà ce qui me reste à chercher."

C'est un philosophe ? Nietzche, Rousseau, Diderot ?

Vous brûlez

miss lonely a écrit:

Vous brûlez

C'est "les rêveries d'un promeneur solitaire", non ?

oui vous avez deviné

Voici la suivante:

Nous étions à l’étude quand le proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.Nous étions à l’étude quand le proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

miss lonely a écrit:

Voici la suivante:

Nous étions à l’étude quand le proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.Nous étions à l’étude quand le proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

Flaubert !?

Oui, mais vous n'avez le droit de proposer un texte que si vous donnez le titre de l'oeuvre.

miss lonely a écrit:

Oui, mais vous n'avez le droit de proposer un texte que si vous donnez le titre de l'oeuvre.

Bon : Madame Bovary !

Alors à moi (ce n'est pas la première phrase du roman, mais elle le cristallise parfaitement, je crois) :

"Et les gens se sentent tellement seuls et abandonnés, et ils ont besoin de quelque chose de costaud, qui puisse vraiment tenir le coup. Les chiens ne suffisent plus, les hommes ont besoin des éléphants. "

L'Gé a écrit:

miss lonely a écrit:

Oui, mais vous n'avez le droit de proposer un texte que si vous donnez le titre de l'oeuvre.

Bon : Madame Bovary !

Alors à moi (ce n'est pas la première phrase du roman, mais elle le cristallise parfaitement, je crois) :

"Et les gens se sentent tellement seuls et abandonnés, et ils ont besoin de quelque chose de costaud, qui puisse vraiment tenir le coup. Les chiens ne suffisent plus, les hommes ont besoin des éléphants. "

Je vous répondrais bien l'Gé mais j'ai triché... Je tourne mon siège vers les invités et le public ( ainsi que ppda invité par Michel drucker )
Pouvez-pas trouver des phrases où on ne peut pas tricher ?

L'Gé a écrit:

miss lonely a écrit:

Oui, mais vous n'avez le droit de proposer un texte que si vous donnez le titre de l'oeuvre.

Bon : Madame Bovary !

Alors à moi (ce n'est pas la première phrase du roman, mais elle le cristallise parfaitement, je crois) :

"Et les gens se sentent tellement seuls et abandonnés, et ils ont besoin de quelque chose de costaud, qui puisse vraiment tenir le coup. Les chiens ne suffisent plus, les hommes ont besoin des éléphants. "

La profession de foi des candidats du PS ?

Wild , OK, je sors...

dodcoquelicot a écrit:

Je vous répondrais bien l'Gé mais j'ai triché... Je tourne mon siège vers les invités et le public ( ainsi que ppda invité par Michel drucker )

C'est-à-dire ?

Bon ; c'est un extrait de "Racines du ciel" de Romain Gary ; je ne l'ai pas lu ni rien de cet auteur mais il suffit de taper le membre de phrase significatif dans Google.

ça a l'air intéressant : je le lirais.

miss lonely a écrit:

Bon ; c'est un extrait de "Racines du ciel" de Romain Gary ; je ne l'ai pas lu ni rien de cet auteur mais il suffit de taper le membre de phrase significatif dans Google.

ça a l'air intéressant : je le lirais.

Ah ?!
En tout cas, "Les racines du ciel", c'est un torrent, ça emporte ... ça parle d'environnement et de culpabilité "petit-blanc".
De plus en plus d'actualité !

Et ça on le trouve su'l ouaib ?
"Mon boulot consiste à subir cette tornade d´humiliations, avec un air si contrit, si paumé, si profondément désespéré, qu´en règle générale le client retire sa plainte pour ne pas avoir mon suicide sur la conscience, et que tout se termine à l'amiable, avec le minimum de casse pour le Magasin"