Le R de LCR

clomani a écrit:

lerouge a écrit:

clomani a écrit:

lerouge a écrit:

Citation :

Les gens qui ont à perdre ne se battent pas aussi bien que ceux qui n'ont rien à perdre. Ils risquent moins facilement leur vie.

Pour avoir envie (ne serait-ce que ça) de "faire" la révolution, il faut avoir faim. En France, personne ne meurt de faim !

Moi, j'ai faim... de liberté !

ça me rapelle des souvenirs...

En 1980, l'URSS était attaquée de tous côtés quant à l'absence de libertés.
Je m'y suis rendu... et j'ai constaté que 95% des soviétiques n'en n'avaient strictement rien à foutre ! Ce qui les intéressait, c'était les Jeans et les trucs "branchés" des français que nous étions...

Evidemment, puisque vous n'aviez aucun contact avec la population locale... c'étaient les interprètes auxquels vous aviez à faire... j'y suis allée en 81... on ne pouvait absolument pas aborder les "locaux" : interdiction formelle... que ce soit à Leningrad, à Moscou ou à Bakou : on était tout le temps encadrés... par l'Intourist ou par les mecs du KGB.
Alors, eux, oui, ils étaient là pour vous encadrer, ils étaient riches et bavaient devant ce qu'on possédait, nous les Occidentaux...
Le petit peuple, on nous le cachait.

Si, j'avais des contacts et si, j'ai quitté le groupe ! Tellement bien d'ailleurs que je me suis paumé dans le métro. Il a fallu que je prenne un taxi pour retrouver mon hôtel.
Et les Russes, aujourd'hui, peuvent très bien (et ne s'en privent pas) raconter ce qui se passait à l'époque.

lerouge a écrit:

Citation :

Les gens qui ont à perdre ne se battent pas aussi bien que ceux qui n'ont rien à perdre. Ils risquent moins facilement leur vie.

Pour avoir envie (ne serait-ce que ça) de "faire" la révolution, il faut avoir faim. En France, personne ne meurt de faim !

C'est pas la faim qui pousse les gens, c'est le désespoir.

c0rt0maltese a écrit:

Attendez en 1917 le système bancaire était...inexistant! La dette était essentielement porté par quelques aristochrates et les rares personnes ayant souscris des bons au trésors. Aujourd'hui, tant bien même on cloture tous nos compte l'impacte sur les banques serait négligeable!

En une fusion d'entreprise la bnp se fait plus que sur les millions de comptes courant qu'elle peut gérer à l'année. Limite ca serait plus rentable tant on voit déjà l'orientation business qu'elle prend.

Et puis tant bien même la révolution russe, elle à menée ou? Au fin fond de la sibérie dans des mines il me semble. Tu parles d'un mieux.

Et maintenant c'est mieux ?
Pour quelques uns oui, ceux qui ont confisqué les richesses du pays à leur profit.
Mais les autres ?

c0rt0maltese a écrit:

Attendez en 1917 le système bancaire était...inexistant! La dette était essentielement porté par quelques aristochrates et les rares personnes ayant souscris des bons au trésors. Aujourd'hui, tant bien même on cloture tous nos compte l'impacte sur les banques serait négligeable!

En une fusion d'entreprise la bnp se fait plus que sur les millions de comptes courant qu'elle peut gérer à l'année. Limite ca serait plus rentable tant on voit déjà l'orientation business qu'elle prend.

Et puis tant bien même la révolution russe, elle à menée ou? Au fin fond de la sibérie dans des mines il me semble. Tu parles d'un mieux.

Aujourd'hui elle est portée par qui la dette ?

Che Guevarra a écrit:

Et maintenant c'est mieux ?

Sans aucun doute.

On ne se fait pas déporter si on a un lopin de terre ou un plan d'épargne. On peut aller à l'étranger comme on veut. Personne ne meurt de faim (d'après les volontaires des assoces). Personne n'est envoyé en prison parce qu'il a critiqué le pouvoir.

C'est dur pour beaucoup de gens. mais c'est incomparablement moins dur que ce que c'était pour 80 % des soviétiques.

Je sais meme pas pourquoi je réponds à ça...

Citation :

Pour quelques uns oui, ceux qui ont confisqué les richesses du pays à leur profit.
Mais les autres ?

en union soviétique les richesses n'étaient pas confisquées par les appartachiks peut-etre ?!

Pfff super ton troll.

Pour parler d'héritage... de capital, de patrimoine, de transmission
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Pas de liberté sans égalité ! Pas de liberté dans une société où le capital est monopolisé entre les mains d'une minorité qui va se réduisant tous les jours et où rien n'est également réparti, pas même l'éducation publique, payée cependant des deniers de tous.
Nous croyons nous, que le capital, patrimoine commun de l'humanité, puisqu'il est le fruit de la collaboration des générations passées et des générations contemporaines, doit être à la disposition de tous, de telle sorte que nul ne puisse en être exclu; que personne, en revanche, ne puisse accaparer une part au détriment du reste.