Le dernier "poilu" de Libé : Pierre Marcelle...
Je vous en cite un petit extrait...
Songez ! Un
«Congolais» avec
«22» (Pas moins ! Voilà bien les flics...) inscriptions à son
casier judiciaire, il y avait là de quoi alimenter bien des
fantasmes... (Ceux de l'ex-ministre Luc Ferry sont édifiants). Par
un hasard des plus malencontreux, le quotidien israélien
Haaretz nous donna simultanément, dans son édition du 28
mars, des nouvelles du décidément inoubliable Alain Finkielkraut.
Haaretz, oui... Le même qui, au brûlant automne 2005, avait
recueilli, de la
«media star in France», les considérations
philosophico-footballistiques relatives à une sélection nationale
très
«black-black-black». Haaretz, qui traque sans relâche notre
Finkie, et recueillait ses propos en marge d'une conférence à
l'université de Tel-Aviv :
«Les juifs de France n'ont d'avenir que si la France reste une
nation. Dans une société multiculturelle, le pouvoir de groupes
antijuifs est susceptible de devenir plus important. [...] En
France, c'est la bourgeoisie contre les immigrés, et quiconque dit
quoi que ce soit contre les immigrés est considéré comme
raciste.» Au coup précédent, avant de présenter des excuses, le
philosophe exalté avait argué qu'on n'avait rien compris.
Accident pittoresque
Background, cependant, Gaza et ses populations continuaient
de vivre leur ordinaire et quotidien cauchemar. Si ordinaire que,
derrière le mur qui les enferme, rien ne se voit plus. Pas même cet
accident pourtant pittoresque advenu mardi dans le village bédouin
d'Oum al-Nasr, lorsque les digues de bassins de rétention d'eaux
usées se sont effondrées. Balayant vingt-cinq
«maisons», «tentes» ou
«constructions de fortune» (selon les agences), ce
raz-de-marée fit tout de même cinq morts. Qui m'auraient échappé si
je n'avais saisi au vol, d'une télé ou d'une radio, cette
expression décalée, et troublante autant qu'évocatrice :
«...un tsunami d'eaux d'égouts...»