Oui L'Gé a été incroyable, rudement sympa, grâce à lui j'ai pu faire
mes recherches, et j'en avais les... bref, ça fait bizarre de retrouver
des trucs intimes, enfouis, mais bien vivaces cependant ( je me
rappelais le prénom, le lieu, une forêt, une photo de classe, un gos
plan sur se pieds croisés, oui j'ai dû fantasmé
, oui je l'ai aimé
, et je ne sais pas ce qui se passe quand on retrouve des brides d'un passé sordide
).
Bref, c'était un truc qui me trottait dans la tête depuis mes 8
ans. C'était l'ère Pompidou ou De gaulle, il y avait des grosses DS
noires, le faits divers s'est passé à Versailles ( coucou Duchesse, vous
ne connaissiez pas l'histoire de votre ville ) , dans un milieu très
aisé, maison cossue, il y avait l'attente d'une famille, l'appel d'une
mère, des longues lettres anonymes, une demande de rançon, le petit
blondinet avait les yeux bleus et portait une cravatte. Emmanuel, 7
ans, jouait au ballon et un grand de quatrième lui proposa de le
raccompagner. C'était cet ado, le coupable ; Selon lui, il fallait
qu'il tue ( suite à un feuilleton ) , alors il l'a frappé et l'a enseveli nu dans une forêt après avoir brûlé ses vêtements.
Voilà, ce qui m'a marqué, troublé, sans aucun doute, c'est que le
criminel était un grand enfant : dans les pires cauchemars de
l'enfance, on ne peut concevoir le mal que venant dun adulte (
l'ogre, le voleur, le méchant monsieur et ses bonbons, etc...).
" Toute la France pense à lui " titrait le Match... On achetait peu de journaux, mais celui-ci, oui.
Et je suis tombé dessus.
Peut-on appeler cela un bout de " trésor " ? No lo so, yet...
( voilà, c'était la minute gongle... A bientôt les amis et merci pour tout ! Surtout toi
L Gé ! )