ça devient inquiétant...

Je suis abonnée à une lettre d'info sur l'éthique... qui s'appelle novethic.
Et je viens d'y lire cet article, qui me rappelle un reportage tourné aux confins de l'Himalaya dans le Nord de l'Inde, et le combat d'une femme pour que les paysans ne se voient pas obligés de payer des semis brevetés pour planter du riz...
Là, on en est au même point :
-----------------------------
Vers la privatisation des semences ?


Illustration : Vers la privatisation des semences ? Développement durable
Développement durable
L'association Kokopelli qui propose plus de 12 000 variétés de semences anciennes issues de l'agriculture bio, a été condamnée en appel pour avoir vendu des variétés non inscrites au registre national. En France, les graines destinées à être commercialisées doivent en effet être inscrites, chaque année, dans le Catalogue officiel des plantes potagères, au prix de 7500 euros pour chaque variété. Des sommes que seuls les grands semenciers peuvent payer et qui conduisent à une privatisation du patrimoine génétique.

Condamnée en appel à verser plusieurs milliers d'euros (18 000 pour Dominique Guillet, président de l'association), pour avoir vendu des semences non inscrites sur le registre national, Kokopelli a décidé de se pourvoir en cassation et veut porter plainte contre l'Etat français devant la Cour européenne de justice. L'association demande l'application de la directive européenne 98-95, qui exige que les Etats membres agissent contre les risques d'érosion génétique, en faisant valoir son rôle dans la préservation de la biodiversité. Kokopelli commercialise, en effet, 12 000 variétés de semences rares et biologiques, et milite pour la sauvegarde du patrimoine des semences anciennes. Elle distribue par ailleurs des graines dans des pays en développement pour les aider à acquérir une indépendance alimentaire. Ces arguments n'ont cependant pas été entendus par la Cour d'appel de Nîmes, qui a condamné l'association pour vente de "semences de variétés non conformes", non conformes car Kokopelli ne les a pas fait enregistrer au catalogue officiel des semences, publié sous l'égide du Ministère de l'Agriculture. L'inscription coûte en effet 7500 euros par an pour chaque variété..."Nous cultivons en moyenne 12 000 variétés; il nous est simplement impossible de payer 7500 euros par an pour inscrire chacune d'entre elles " explique Raoul Jacquin, agriculteur et membre de Kokopelli. " De plus pour être acceptée, une graine doit être distincte des variétés existantes, homogène et stable dans le temps. Or la biodiversité est par principe ni homogène, ni stable. Seules les semences hybrides peuvent respecter cette norme." Conséquence de cette utilisation " libre " des semences: l'association a été poursuivie en justice par la Fédération nationale des professionnels de semences potagères et florales (FNPSP) et le GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et des plants) pour concurrence déloyale, sous prétexte qu'elle met sur le marché des variétés non-présentes au catalogue.
Cette condamnation, en contradiction avec plusieurs textes européens ou internationaux exigeant de préserver le patrimoine cultivé de l'humanité, pose le principe de la privatisation des semences, qui appartiennent à ceux qui les payent. Elle fragilise, de ce fait, les agriculteurs soucieux de préserver la biodiversité ou désireux de vendre des variétés traditionnelles. L'association veut, au contraire, proposer la création d'un répertoire libre et gratuit pour les semences anciennes, afin d'éviter cette " guerre des semences " à laquelle se livrent les industriels.


Véronique Smée

Grâce à kokopelli j'ai pu retrouver des anciennes semences de melon cantalou, introuvables dans le commerce et j'avais l'intention pour cette année de commander des semences de tomates italiennes assez rares, y me gonflent ces "gros" marchands. Je connais aussi un pépiniériste qui a un réseau qui le fournit en variétés anciennes d'arbres fruitiers, comme des poires de la St Jean par ex, ils vont pas être embêtés eux aussi ?

Formatons, formatons, il en restera qq chose...

Balsa, vous avez encore "fichu la pagaille" dans les quotes...
on dirait que c'est vous, Véronique Mée ;o))))...
Dans le reportage que j'avais vu, l'Indienne en question, qui est très connue, disait que Monsanto avait breveté une dizaine de semences de riz, et avait, du coup, provoqué la disparitions de centaines de semences différentes. Heureusement, elle a créé une sorte de centre de documentation sur les différentes sortes de plantes du sous continent indien, et a réussi à retrouver plein de semences de riz, oubliées par Monsanto... Elle forme des agriculteurs indiens, leur distribue les semences hors brevet... et ça a l'air de marcher...
Monsanto, c'est à faire peur, cette boîte !

Le site de veille citoyenne des OGM www.infogm.org à visiter.

A petite dose car ce qu'on y découvre file vraiment les jetons sur ce qui est en train de se mettre en place.

Y'a pas, on en revient toujours à Soleil Vert ....

quel cauchemar..

j'ai vu soleil vert à 12 ans, ça m'a traumatisé...j'en flippe encore

et on y va tout droit...

L'Gé a écrit:

Soylent Red and Soylent yellow, high energy vegetable concentrates !
And new, delicious, Soylent Green!!
The miracle food of high-energy plankton gathered from the oceans of the world !!!

Arrêtez , la nausée me reprend.

J'ai retrouvé le nom de cette Indienne qui est d'ailleurs appelée la José Bové indienne : Vandana Shiva.
Voici ce qu'en dit Wikipedia :
Vandana Shiva
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, Rechercher
Physicien Cet article est une ébauche à compléter concernant un physicien ou une physicienne, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

Vandana Shiva (Dehradun, Uttaranchal, Inde, 5 novembre 1952 - ) est une physicienne, épistémologue, écrivain, docteur en philosophie des sciences et féministe indienne. Shiva dirige la « Fondation de recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles » (Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy). Elle est une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes au niveau mondial, notamment pour la défense de l'agriculture paysanne et biologique face à la politique d'expansion sans limite des multinationales agro-alimentaires et aux effets pervers du génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie, c'est-à-dire à l'appropriation par les firmes agro-chimiques transnationales des ressources universelles, notamment les semences.

Dès les années 80, elle a été très active dans le « Narmada Bachao Andolan » (mouvement sauvons le Narmada) qui s'oppose à la construction d'énormes barrages sur la rivière Narmada, barrages bouleversant les écosystèmes et obligeant aux déplacements de millions de paysans pauvres.

Vandana Shiva a fondé l'association « Navdanya », association pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers. La ferme de Navdanya est une banque de semences modèles, qui a permis à plus de 10 000 fermiers d'Inde, du Pakistan, du Tibet, du Népal et du Bangladesh de redécouvrir l'agriculture « organique » comme on le dit en Inde (principe entre l'agriculture paysanne et l'agriculture biologique).

Parfois qualifiée de « José Bové en sari », elle partage de nombreux combats avec lui et a témoigné plusieurs fois en sa faveur notamment lors du procès de Millau.

Vandana Shiva est récipiendaire du prix Nobel alternatif (1993).

billbaroud35 a écrit:

j'ai vu soleil vert à 12 ans, ça m'a traumatisé...j'en flippe encore

Ce film est un mahonnête plagiat, je tiens à le signaler car c'est très peu connu.

nakata a écrit:

billbaroud35 a écrit:

j'ai vu soleil vert à 12 ans, ça m'a traumatisé...j'en flippe encore

Ce film est un mahonnête plagiat, je tiens à le signaler car c'est très peu connu.

Un plagiat de quoi Nak?
De la réalité qui nous attend?

Non, de plusieurs nouvelles de SF, paru un peu avant. Le hasard fait que je venais de lire le recueil quand j'ai vu le film : Trips de Silverberg (entre parenthèses, le plus grand auteur de SF que la terre ait connu). Faire une adaptation, pourquoi pas... A condition de le préciser dans le générique.

nakata a écrit:

Non, de plusieurs nouvelles de SF, paru un peu avant. Le hasard fait que je venais de lire le recueil quand j'ai vu le film : Trips de Silverberg (entre parenthèses, le plus grand auteur de SF que la terre ait connu). Faire une adaptation, pourquoi pas... A condition de le préciser dans le générique.

dans la SF il y a beaucoup d'emprunts a droite a gauche et choses piquées dans un livre ou un film qu'on retrouve dans d'autres, c'est courant...

par exemple matrix pourrait etre considéré comme un plagiat de dark city (petit chef d'oeuvre!)

il semble que ça touche plus ce genre là que d'autres, peut-être que tous les auteurs de SF ont les mêmes obsessions?

En matière d'art, à part si il y a recopie manifeste, je ne suis pas sur que le plagiat existe vraiement ... où est la frontière entre inspiration et plagiat ?
A l'inverse, parfois des auteurs sont cités (adaptation pour un film par example) alors que le résultat n'a pas vraiment de rapport avec l'original (exemple: Blade Runner, adaptation parait-il de "Do androids dream of electric sheeps" de Dick ... pour l'avoir lu, je peux dire que je vois pas beaucoup de rapport).

Un auteur qui livre sont biniou au monde, d'une part cherche la gloire (faut bien le dire... au moins une certaine forme de gloire, pas forcément seulement être celeb' ! ) et s'expose à ce risque.

L'Gé a écrit:

En matière d'art, à part si il y a recopie manifeste, je ne suis pas sur que le plagiat existe vraiement ... où est la frontière entre inspiration et plagiat ?
A l'inverse, parfois des auteurs sont cités (adaptation pour un film par example) alors que le résultat n'a pas vraiment de rapport avec l'original (exemple: Blade Runner, adaptation parait-il de "Do androids dream of electric sheeps" de Dick ... pour l'avoir lu, je peux dire que je vois pas beaucoup de rapport).

Un auteur qui livre sont biniou au monde, d'une part cherche la gloire (faut bien le dire... au moins une certaine forme de gloire, pas forcément seulement être celeb' ! ) et s'expose à ce risque.

En effet, le plagiat n'est pas une affaire simple. Certes, avec 7 notes de musiques et 4 couleurs, les combinaisons possibles sont multiples... mais quand-même...
Par ailleurs, on entend souvent des chanteurs dirent que leur "maître" est Brassens ou Trenet... Le rap est issu de..; Le jazz vient de...
Rien ne naît de rien... Alors où se trouve la limite ? Il me semble bien difficile de le dire.

Là, c'était un recopié manifeste.

Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire


voyance gratuite en ligne