Le samourai

Le samourai de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon



J’ai revu avec très grand plaisir ce film que je n’avais jamais revu depuis le ciné-club scolaire du lycée (c’est dire si ça fait longtemps! … bon, pas de commentaires )

Que retenir se ce film ?
En fait, tout, sauf l’histoire … et en cela, Melville fait partie ou même a initié ( ?) la « nouvelle vague », qui voulait trancher avec le tout-scénario à la « Aurenche & Bost » (se rappeler de l’article extraordinaire de Truffaut « une certaine tendance… », dans lequel il démontait point par point le système Aurenche & Bost, scénaristes attitrés de la « qualité française » de l’époque… qu’on pourrait toujours fustiger aujourd’hui, d’ailleurs)

Il y a d’abord Jef, joué par un Delon magnifique, hiératique, taiseux, glacial, en imper ou gabardine et chapeau (superbe comme il se coiffe avec habileté et un brin, un seul, de coquetterie). Il y a son absence apparente de jeu, renforcée par la « minimalité » des dialogues : échanges de mots « techniques » et d’ordres la plupart du temps … à retenir peut-être, cette phrase du commissaire (F.Perrier) : « ce n’est pas un homme normal ».

Il y a aussi ces murs gris, sales, décrépis, autant ceux de la rue que ceux de la chambre de Jef. Seul le couloir très blanc de l’appartement du « commanditaire », orné de tableaux colorés et d’un tapis bleu brillant, tranche avec la grisaille du reste. Ce couloir, traversé également par la belle pianiste de jazz, semble appartenir à un autre monde, presque un monde de science-fiction, en tout cas pas le monde de Jef. Dans ce couloir, dans cet appartement, Jef n’est pas à l’aise. Il a presque l’air ridicule dans ce plan où on voit la moitié de son corps sortir en biais de l’entrebaillement de la porte pour inspecter l’appartement. Gauche encore ,quand il s’élance en courant dans ce couloir pour rattraper « le commanditaire » qui tente de s’enfuir.

Les bruits aussi.
Beaucoup de pas qui résonnent dans les rues et les couloirs du métro. Le métro qui grince et chuinte. Et surtout l’oiseau de Jef, dont les cris rythment les scènes dans sa chambre (par exemple quand il soigne sa blessure). Cris de l'oiseau dont le changement de ton le prévient du danger (comme les oies du capitole ?).

Certaines scènes s’étirent, comme pour démontrer que, même si tous ces "professionnels" connaissent leur métier, leur métier « c’est pas de la tarte !» : la scène de la dépose du micro dans la chambre de Jef, très minutieuse et précise, sans un seul mot échangé entre les 2 protagonistes qui savent ce qu’ils doivent faire ; les scènes de filature dans le métro, complexes et tendues, démontrant l’extrême comptétence de Jef, quasiment invicible.

Mais quand, à la fin, il quitte son « armure », laissant sur le comptoir le ticket de vestiaire où il a déposé son chapeau, on sait qu’il est n’est plus l’invincible Jef, le « pas normal » …
... cependant, c’est lui et lui seul qui a décidé quand serait la fin !

Le styel a beaucoup vieilli, on parle pas des scènes, dialogues ou
situations : ces gangsters là ont pris un sacré coup de vieux et on n'y
croit pas une seconde ( le changement des plaques de la Ds ) , encore
c'est tout axé sur la tête à Delon et à son mutisme, en fait,
excuse-moi, c'est assez puant, cette frime.

Mais tu as raison, on peu ts'attarder sur ature chsoe, le décor, le
crépi, la nostalige des quartiers ou faubourgs, comme dans un Tardi.
Pas plus.

Un peu comme Dod... quand le film était sorti, j'avais été scotchée par Delon... mais, bon, c'était en fait pour sa belle gueule, pour se réputation sulfureuse, et parce que je devais avoir les hormones en folie

Sinon j'ai regardé hier soir, loupé le début because Qi Cong... mais je me suis fait la même réflexion : putain de coup de vieux ! Et puis, bon, la visite du métro parisien et de ses couloirs... oui, j'avais l'odeur du métro comme madeleine de Proust, qui me revenait en mémoire !!! On n'a pas eu le poinçonneur...
En fait, le personnage qui m'a le plus intéressée, c'était le zoziau dans sa cage... espion de Delon... p'tain l'était doué le mec : mettre une caméra dans l'zoziau
Me souvenais plus de la fin... j'ai été surprise parce que j'attendais la fin où Delon se fait zigouiller dans la lande belge, au bord de la mer du Nord... gn'était quel film, celui-là ?

clomani a écrit:

Un peu comme Dod... quand le film était sorti, j'avais été scotchée par Delon... mais, bon, c'était en fait pour sa belle gueule, pour se réputation sulfureuse, et parce que je devais avoir les hormones en folie

Sinon j'ai regardé hier soir, loupé le début because Qi Cong... mais je me suis fait la même réflexion : putain de coup de vieux ! Et puis, bon, la visite du métro parisien et de ses couloirs... oui, j'avais l'odeur du métro comme madeleine de Proust, qui me revenait en mémoire !!! On n'a pas eu le poinçonneur...
En fait, le personnage qui m'a le plus intéressée, c'était le zoziau dans sa cage... espion de Delon... p'tain l'était doué le mec : mettre une caméra dans l'zoziau
Me souvenais plus de la fin... j'ai été surprise parce que j'attendais la fin où Delon se fait zigouiller dans la lande belge, au bord de la mer du Nord... gn'était quel film, celui-là ?

Y'avait une "poinconneuse"... mais c'était même plus des wagons en bois vert ( rouge pour les premières).

scud56 a écrit:

clomani a écrit:

Un peu comme Dod... quand le film
était sorti, j'avais été scotchée par Delon... mais, bon, c'était en
fait pour sa belle gueule, pour se réputation sulfureuse, et parce que
je devais avoir les hormones en folie

Sinon
j'ai regardé hier soir, loupé le début because Qi Cong... mais je me
suis fait la même réflexion : putain de coup de vieux ! Et puis, bon,
la visite du métro parisien et de ses couloirs... oui, j'avais l'odeur
du métro comme madeleine de Proust, qui me revenait en mémoire !!! On
n'a pas eu le poinçonneur...
En fait, le personnage qui m'a le
plus intéressée, c'était le zoziau dans sa cage... espion de Delon...
p'tain l'était doué le mec : mettre une caméra dans l'zoziau
Me
souvenais plus de la fin... j'ai été surprise parce que j'attendais la
fin où Delon se fait zigouiller dans la lande belge, au bord de la mer
du Nord... gn'était quel film, celui-là ?

Y'avait une
"poinconneuse"... mais c'était même plus des wagons en bois vert (
rouge pour les premières).

Dans ce temps là ça compostait sec
dans les gares

dodcoquelicot a écrit:

Le styel a beaucoup vieilli, on parle pas des scènes, dialogues ou
situations : ces gangsters là ont pris un sacré coup de vieux et on n'y
croit pas une seconde ( le changement des plaques de la Ds ) , encore
c'est tout axé sur la tête à Delon et à son mutisme, en fait,
excuse-moi, c'est assez puant, cette frime.

Mais tu as raison, on peu ts'attarder sur ature chsoe, le décor, le
crépi, la nostalige des quartiers ou faubourgs, comme dans un Tardi.
Pas plus.

Oh oh... "puant", "frime" : pourquoi tant de haine ?

Dés le titre du film on sait le sujet. Le samourai, le guerrier... on n'est pas trompé sur la marchandise ?!
Ce n'est pas de la frime, à mon avis : comme dans Le Doulos et Le 2ème souffle du même Melville (tiens, à propos, Alain Corneau prépare un remake du deuxième souffle... Melville et son style intemporel revient à la mode, chouette !), bref c'est un peu la fin des truands, ceux qui ont un code d'honneur, qui est décrit.
Et en cela, c'est un film historique, qui est totalement daté, c'est vrai !
Il faut, je crois, regarder ce film comme on regarde un westen de Peckinpah, qui dépeint la même chose, le crépuscule d'un monde...(comme c'est zoliment dit hein ? )

L'Gé a écrit:

dodcoquelicot a écrit:

Le styel a beaucoup vieilli, on parle pas des scènes, dialogues ou
situations : ces gangsters là ont pris un sacré coup de vieux et on n'y
croit pas une seconde ( le changement des plaques de la Ds ) , encore
c'est tout axé sur la tête à Delon et à son mutisme, en fait,
excuse-moi, c'est assez puant, cette frime.

Mais tu as raison, on peu ts'attarder sur ature chsoe, le décor, le
crépi, la nostalige des quartiers ou faubourgs, comme dans un Tardi.
Pas plus.

Oh oh... "puant", "frime" : pourquoi tant de haine ?

Dés le titre du film on sait le sujet. Le samourai, le guerrier... on n'est pas trompé sur la marchandise ?!
Ce n'est pas de la frime, à mon avis : comme dans Le Doulos et Le 2ème souffle
du même Melville (tiens, à propos, Alain Corneau prépare un remake du
deuxième souffle... Melville et son style intemporel revient à la mode,
chouette !), bref c'est un peu la fin des truands, ceux qui ont un code d'honneur, qui est décrit.
Et en cela, c'est un film historique, qui est totalement daté, c'est vrai !
Il faut, je crois, regarder ce film comme on regarde un westen de Peckinpah, qui dépeint la même chose, le crépuscule d'un monde...(comme c'est zoliment dit hein ?
)

Non, non ne te méprends pas, c'est dit sans haine, en
douceur... le visage de Delon, les silences, les codes d'alors,
vrais ou soit-disant, bon, je pense surtout qu'il a pris un peu de
bouteille. Dans les Peckinpah, aussi, certains ont mal vieilli, dont le
plus célèbre avec l'énorme tuerie... Les moins connus sont les mieux en
fait.

Oui, parfois, certains mots sont fort, faudrait arrondir les angles
pour que l'autre comprenne... Et puis, je l'ai vu et revu ce film...

D'accord avec L'Gé.

Ce film pousse à l'extrème limite les clichés du film noir, plus de dialogue, pas de psychologie, on est dans l'épure y compris au niveau du jeu, le personnage de delon est vide hors de sa mission.

Ca frise le ridicule par moments, mais ça reste sur le fil.

Il a servi d'inspiration à John Woo pour le "Killer" , et aux boucheries pyrotechniques près, il y a en effet un cousinage visible.

Sinon je trouve que la musique de François de Roubaix n'a pas pris une ride!

billbaroud35 a écrit:

D'accord avec L'Gé.

Ce film pousse à l'extrème limite les clichés du film noir, plus de dialogue, pas de psychologie, on est dans l'épure y compris au niveau du jeu, le personnage de delon est vide hors de sa mission.

Ca frise le ridicule par moments, mais ça reste sur le fil.

Il a servi d'inspiration à John Woo pour le "Killer" , et aux boucheries pyrotechniques près, il y a en effet un cousinage visible.

Sinon je trouve que la musique de François de Roubaix n'a pas pris une ride!

Bien vu, Bill ! ...et bien écouté aussi !

Je me demande si Jarmush avec son Ghost Dog ne rend pas hommage également au Samourai (où, là, le rap remplace le jazzy)

clomani a écrit:

Me souvenais plus de la fin... j'ai été surprise parce que j'attendais la fin où Delon se fait zigouiller dans la lande belge, au bord de la mer du Nord... gn'était quel film, celui-là ?

Est-ce que ça pourrait être "Jeff" ou "Adieu l'ami", les 2 sont de jean herman (je propose ça, parce que je pense que Jean Herman est Belge... c'est un peu mince, certes !)

L'Gé a écrit:

billbaroud35 a écrit:

D'accord avec L'Gé.

Ce film pousse à l'extrème limite les clichés du film noir, plus de dialogue, pas de psychologie, on est dans l'épure y compris au niveau du jeu, le personnage de delon est vide hors de sa mission.

Ca frise le ridicule par moments, mais ça reste sur le fil.

Il a servi d'inspiration à John Woo pour le "Killer" , et aux boucheries pyrotechniques près, il y a en effet un cousinage visible.

Sinon je trouve que la musique de François de Roubaix n'a pas pris une ride!

Bien vu, Bill ! ...et bien écouté aussi !

Je me demande si Jarmush avec son Ghost Dog ne rend pas hommage également au Samourai (où, là, le rap remplace le jazzy)

Bien vu L'Gé ! D'après télérama Ghost Dog est un hommage appuyé au Samouraï.

Melville doit être un de nos réalisateurs les plus influents (et à la filiation la plus prestigieuse) : cité ou repris par Woo, Jarmush, Tarentino, Kaurismaki, sans compter qu'il fait un peu figure tutélaire pour la nouvelle vague.

billbaroud35 a écrit:

L'Gé a écrit:

billbaroud35 a écrit:

D'accord avec L'Gé.

Ce
film pousse à l'extrème limite les clichés du film noir, plus de
dialogue, pas de psychologie, on est dans l'épure y compris au niveau
du jeu, le personnage de delon est vide hors de sa mission.

Ca frise le ridicule par moments, mais ça reste sur le fil.

Il
a servi d'inspiration à John Woo pour le "Killer" , et aux boucheries
pyrotechniques près, il y a en effet un cousinage visible.

Sinon je trouve que la musique de François de Roubaix n'a pas pris une ride!

Bien vu, Bill ! ...et bien écouté aussi !

Je me demande si Jarmush avec son Ghost Dog ne rend pas hommage également au Samourai (où, là, le rap remplace le jazzy)

Bien vu L'Gé ! D'après télérama Ghost Dog est un hommage appuyé au Samouraï.

Melville
doit être un de nos réalisateurs les plus influents (et à la filiation
la plus prestigieuse) : cité ou repris par Woo, Jarmush, Tarentino,
Kaurismaki, sans compter qu'il fait un peu figure tutélaire pour la
nouvelle vague.

Bon là, je baisse la culotte. Si vous citez
Jarmush, Ghost dog et tous ces styles, je ne peux qu'aimer alors,
adorer, le Samouraï ( en politique , on appelle ça, retourner sa veste
)

dodcoquelicot a écrit:

Bon là, je baisse la culotte. Si vous citez
Jarmush, Ghost dog et tous ces styles, je ne peux qu'aimer alors,
adorer, le Samouraï ( en politique , on appelle ça, retourner sa veste
)

T'as le droit d'avoir tes préférences hein, si on est tous d'accord ça va vite limiter le débat

Le plus beau film de Melville, c'est le cercle rouge.

billbaroud35 a écrit:

Bien vu L'Gé ! D'après télérama Ghost Dog est un hommage appuyé au Samouraï.

Melville doit être un de nos réalisateurs les plus influents (et à la filiation la plus prestigieuse) : cité ou repris par Woo, Jarmush, Tarentino, Kaurismaki, sans compter qu'il fait un peu figure tutélaire pour la nouvelle vague.

Ah oui, c'est vrai !... suffit de tapper Jarmush-Melville et on tombe sur plein de choses comme ça;

Sur le blog d'un kritik américain, Gerald Peary, qui a interviewé jarmush, il est raconté ça: "I mention another clear influence: the great French gangster works, Le Doulous and Le Samurai, of Jean-Pierre Melville. Jarmusch agrees. There was an inside joke in Melville's films: the killers wore white film editor's gloves. Ghost Dog also wears these gloves, and, like Ghost Dog, Melville also refers to Eastern philosophies."

billbaroud35 a écrit:

dodcoquelicot a écrit:

Bon là, je baisse la culotte. Si vous citez
Jarmush, Ghost dog et tous ces styles, je ne peux qu'aimer alors,
adorer, le Samouraï ( en politique , on appelle ça, retourner sa veste
)

T'as le droit d'avoir tes préférences hein, si on est tous d'accord ça va vite limiter le débat

oui, c'est sûr que citer des influences, des anecdotes et autres beautés techniques ne suffit pas pour conclure qu'on aime un film...
J'avoue que j'ai vu hier soir Le Samourai d'un oeil, disons, "chrirurgical" ! ... L'histoire ne me touche pas (ou plus). Ce qui m'a interessé c'est le style de Melville.
D'habitude, ce qui m'intéresse en premier c'est l'histoire avec sa méthode de narration (les 2 en même temps) .... faut pas croire, hein , suis pas un kritik des Cahiers !

yapadebug a écrit:

Le plus beau film de Melville, c'est le cercle rouge.

Pourquoi ? Développe !

L'Gé a écrit:

yapadebug a écrit:

Le plus beau film de Melville, c'est le cercle rouge.

Pourquoi ? Développe !

parce qu'il aime Bourvil ?

Est-ce dans Le cercle rouge que Montand voit des bestioles lui monter dessus à cause de son delirium?

campagne première a écrit:

Est-ce dans Le cercle rouge que Montand voit des bestioles lui monter dessus à cause de son delirium?

oui

dodcoquelicot a écrit:

L'Gé a écrit:

yapadebug a écrit:

Le plus beau film de Melville, c'est le cercle rouge.

Pourquoi ? Développe !

parce qu'il aime Bourvil ?

A cause de l'ambiance très particulière, de la façon dont c'est raconté, des personnages, des performances d'acteurs de Montand et Bourvil...

Vous saviez qu'à l'origine, ce devait être Lino Ventura et Paul Meurisse, au lieu de Montand et Bourvil ?

Montand et Bourvil sont extraordinaires dans ce film, et c'est un contre emploi pour Bourvil (c'est son dernier film, et son rire à la fin sonne comme un adieu très triste, en fait). Je suis pas un inconditionnel de Bourvil, mais dans ce film, il démontre un talent hors du commun.
Quant à Montand, je suis un inconditionnel de Montand.

C'est un tout, j'adore ce film. Je le revois à chaque fois avec plaisir.

yapadebug a écrit:

.

C'est un tout, j'adore ce film. Je le
revois à chaque fois avec plaisir.

Pareil. Contrairement à hier
soir ( et moi qui ctoyais que )

dodcoquelicot a écrit:

yapadebug a écrit:

.

C'est un tout, j'adore ce film. Je le
revois à chaque fois avec plaisir.

Pareil. Contrairement à hier
soir ( et moi qui ctoyais que )

Le samouraï, je suis comme toi, j'accroche pas.
Je trouve que Delon ne va pas dans ce rôle, il passe à coté.
Bon c'est une impression personnelle, je n'aime pas Delon de toute façon, je le trouve artificiel.

yapadebug a écrit:

Quant à Montand, je suis un inconditionnel de Montand.

Je suis comme vous, j'adore Montand. Un immense acteur, je trouve, et dans tous les rôles, du salaire de la peur à Manon des sources. En plus je le connaissais un peu, je l'ai rencontré quand j'étais petite, mon père était un peu parent avec lui, un cousin très éloigné. Il m'a fait sauter sur ses genoux, une fois, quand j'avais 8 ans. Nananère !

samantha a écrit:

yapadebug a écrit:

Quant à Montand, je suis un inconditionnel de Montand.

Je suis comme vous, j'adore Montand. Un immense acteur, je trouve, et dans tous les rôles, du salaire de la peur à Manon des sources. En plus je le connaissais un peu, je l'ai rencontré quand j'étais petite, mon père était un peu parent avec lui, un cousin très éloigné. Il m'a fait sauter sur ses genoux, une fois, quand j'avais 8 ans. Nananère !

oh l'autre, comment elle s'la pète...

si jamais t'as aussi recraché ton 4h sur les pieds de l'affreux castaldi, total respect!