Un moment de bonheur, décalé, bourré de clins d'oeil et de référence au cinéma pour ceux l'aiment.
Longtemps que je n'avais pas pouffé sans discontinuer dans une salle obscure
Un lieu central où passent, se croisent, se retrouvent les protagonistes : une cafétaria au bord d'une voie express dans un no man's land urbain, un décor rappelant les années 70 qui se révèle n'être qu'un vestige du passé car les histoires elles se passent aujourd'hui . . . décalé donc jusque dans le " filmage " en noir et blanc.
Je ne vous déflorerai pas les histoires imbriquées les unes dans les autres mais il s'y passe bien sûr de "vilaines" actions commises par des protagonistes touchants, poignants, fêlés, losers, aux antipodes des "méchants" vrais des vrais films de gangster. Et c'est drôlatique en diable
Le casting, un régal : Rochefort
, Terzieff, Kalfon, Venantini, Baer, Bashung, Arno et . . . la muse de Bill, la belle Anna (
à ce propos, je confirme : pas de cambrure ni de fesses ce qui rend d'autant plus magique le charme qu'elle dégage )Moralité : la tendresse peut se cacher derrière un flingue
De S. Benchetrit qui a dû se marrer comme un gosse en écrivant ça.