Baloji

Je n'avais rien entendu d'aussi énorme depuis Hopus Pocus.



Baloji, aux antipodes de ces MCs qui aiment rouler des mécaniques, se livre entièrement dans cet album où il raconte son parcours chaotique, la prime enfance au Congo, l'arrivée en Belgique, les années de galère en tant qu'enfant sans papier jusqu'à sa naturalisation...

Mais ce qui est époustouflant, ici, c'est l'extraordinaire richesse de la partie musicale. Contrebasse, cuivres, guitare accoustique, orgue hammond s'entrecroisent dans une orgie de hip hop, de jazz, de musique africaine, de soul, de funk, d'afrobeat.

En écoute (et en images) sur http://www.baloji.com/ et des interview ici et là.

Après Rocé, après Abd Al Malik, après Hopus Pocus, le hip hop n'en finit plus d'étonner en digérant les racines de la black music.

Franchement Abd Al Malik c'est un peu bidon pour moi. Musicalement je trouve ça chiant, et au niveau des paroles c'est du bon sentiment en veux-tu en voilà.

Hocus Pocus c'est mieux mais là encore ça me fait pas trop vibrer. C'est un peu terne quoi.

Baloji j'ai entendu un ou deux morceaux. ça m'a pas fait forte impression mais faudrait que j'écoute plus attentivement.

En parlant de Hip-Hop en ce moment j'écoute Roots Manuva. C'est pas nouveau mais j'aime bien, notamment Witness The Fitness.