|
| The Shop around the corner | |
| | Auteur | Message |
---|
L'Gé Invité
| Sujet: The Shop around the corner Ven 6 Avr 2007 - 12:50 | |
| Truffaut écrivit qu’il fut un prince. Pour “embrasser” pleinement le cinéma, je suis convaincu qu’il faudrait voir et revoir ses films pour se (re)plonger avec gourmandise dans l’art le plus finqui soit de la mise en scène, celui qui consiste à la rendre elle-même invisible à force de maîtrise dans l’art de la narration,, de la satire et de l’ellipse. Lubitsch fut un prince.Un prince peut-être frivole, considérant, comme beaucoup de ses personnages, la frivolité comme un art de vivre, un refus de toute rigidité morale, sociale ou idéologique.Les personnages de Haute pègre, The shop around the corner ou To be or not to be en doivent maîtriser l’art de l’illusion, du jeu, pour survivre (To be or not to be), d’autres manipulent, ou sont manipulés, alternativement marionnettistes et marionnettes (Haute pègre), d’autres encore jouent à cache-cache avec eux-mêmes (Shop around the corner). The Shop Around The Corner (Rendez-vous) est régulièrement cité comme un film majeur de ce grand faiseur de comédie. Une petite boutique de maroquinerie et de bibelots à Budapest, Chez Matuschek et Cie, accueille chaque jour patron et employés dans une ambiance chaleureuse et bon enfant. C'est le jeune Alfred Kralik (Jales Stewart), le premier vendeur, qui est pratiquement l'adjoint du patron. Tout le personnel vit en bonne intelligence. Seul Vadas, un peu trop arriviste, suscite un brin d'antipathie. Un jour arrive dans le magasin Klara Novak (Margaret Sullavan): elle est jeune, vive, elle a du bagout et se retrouve, grâce à son talent, vendeuse. Alfred, qui vit seul, correspond avec une inconnue. ET Klara, célibataire, entretient un dialogue épistolaire avec un homme qu'elle espère rencontrer bientôt. Curieusement, Alfred et Klara se chamaillent sans cesse, comme s'ils se comparaient l'un l'autre à leur idéal inconnu. Alfred et Klara se rendent à leur premier rendez-vous. Le jeune homme, un œillet à la boutonnière, cherche une jeune femme qui lit " Anna Karenine " : il découvre que c'est Klara ! Déçu, Alfred enlève son œillet... Ce film est un classique de la comédie romantique de l'âge d'or Hollywoodien avec un couple « magique », James Stewart et Margaret Sullavan. La fameuse « Lubitsch’s touch" est indéniablement présente, surtout dans la 2ème partie irrésistible avec ses dialogues à doubles tranchants, ses situations romantiques et décalées et ses personnages trés attachants. La vitalité des dialogues empêche le film de sombrer dans le bon sentiment. L'émotion est au contraire dosée et sincère. C’est finalement un film sur la solitude et le rapprochement des êtres, qui laisse vraiment un sentiment de joie et de confiance. |
| | | campagne première Modérateur
Nombre de messages : 2541 Localisation : entre vignes et caveaux Date d'inscription : 26/09/2006
| | | | clomani Invité
| | | | campagne première Modérateur
Nombre de messages : 2541 Localisation : entre vignes et caveaux Date d'inscription : 26/09/2006
| Sujet: Re: The Shop around the corner Ven 6 Avr 2007 - 13:49 | |
| | |
| | | billbaroud35
Nombre de messages : 3718 Age : 50 Localisation : par des temps incertains... Date d'inscription : 28/09/2006
| Sujet: Re: The Shop around the corner Ven 6 Avr 2007 - 14:39 | |
| lubitsch, c'est léger, c'est frais et pas mièvre ni lourdaud... la comédie est un genre noble...Merci L'Gé | |
| | | clomani Invité
| Sujet: Re: The Shop around the corner Ven 6 Avr 2007 - 14:41 | |
| - campagne première a écrit:
- Qui est J. Kelen?
Une femme qui a écrit un bouquin superbe sur la Solitude, la vraie, la bonne, celle qu'on a choisie. |
| | | duchesse Invité
| Sujet: Re: The Shop around the corner Ven 6 Avr 2007 - 14:53 | |
| - billbaroud35 a écrit:
- lubitsch, c'est léger, c'est frais et pas mièvre ni lourdaud...
la comédie est un genre noble...Merci L'Gé Merci l'Gé! Quand je me sens trop morose je me passe "to be or not to be" |
| | | L'Gé Invité
| | | | L'Gé Invité
| Sujet: rsovie, avant la guyerre Mar 10 Avr 2007 - 14:51 | |
| - duchesse a écrit:
- billbaroud35 a écrit:
- lubitsch, c'est léger, c'est frais et pas mièvre ni lourdaud...
la comédie est un genre noble...Merci L'Gé Merci l'Gé! Quand je me sens trop morose je me passe "to be or not to be" J'aime bien "To be or not to be" aussi, mais ce n'est pas tout à fait de la même veine ... ce dernier est plus burlesque, moins "classe" ... Bon, ça me fait toute de même bien rire ... Josef Tura (Jack Benny), le seul problème dans sa vie jusqu'à présent (1942), c'est que, dans ce grand théatre de Varsovie, chaque fois qu'il entame son monologue de "Hamlet", une personne, quitte le deuxième rang. Systématiquement. Cela entame un peu sa foi en son talent. Un peu seulement, car il est surtout fat, Josef Tura. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le jeune homme qui quitte ainsi le 2ème rang va retrouver sa femme en coulisses, le belle Maria Tura (Carole Lombard)... Mais, maintenant, Josef Tura a plus de problèmes, recruté dans un concours de circonstances par la résistance polonaise, il doit " jouer en vrai" pour déjouer les envahisseurs allemands. Déguisé, il doit, ce soir-là, pour faire diversion, " tenir la jambe" au colonel Ehrhardt, le commandant de la place, amoureux lui-aussi de la belle Maria. Ils parlent d'elle, bien sûr. Et comme on ne se refait pas, voilà comment Josef " oriente" la conversation : Josef Tura : Son mari aussi est trés bien. Un grand acteur polonais ce Josef Tura ! Vous avez probablement entendu parler de lui !Ehrhardt : Oui, je l'ai vu sur scène, une fois, à Varsovie, avant la guerre.Josef Tura : Vraiment ?Ehrhardt : Ce qu'il faisait à Shakespeare, nous sommes en train de la faire à la Pologne. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: The Shop around the corner | |
| |
| | | | The Shop around the corner | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |