Infirmiers pas contents

A deux pas du bureau les infirmiers ont bloqué la pace de la Bastille ce qui fout un joyeux bordel dans le trafic. En cause : le refus de la reconnaissance universitaire et d'autres points. Apparement un site pour en savoir plus:
www.coordination-nationale-infirmiere.org

scud56 a écrit:

A deux pas du bureau les infirmiers ont bloqué la pace de la Bastille ce qui fout un joyeux bordel dans le trafic. En cause : le refus de la reconnaissance universitaire et d'autres points. Apparement un site pour en savoir plus:
www.coordination-nationale-infirmiere.org

Pas contents du tout meme. Je reviendrais sur cette histoire de LMD, d'ordre infirmier adopté à l'Assemblée.
De mon coté, le constat est terrible, en terme de moyens humains on a atteint le point de rupture pour accomplir nos missions dans de bonnes conditions.
On ne demande pourtant pas la lune.
Sur 14 équivalents temps plein le compte y-est-il à l'année? Est-ce suffisant pour 90 résidentsX2 à prendre en charge?
Je vote Ségolène, il parait qu'elle a promis des créations de postes.

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

vanémel a écrit:

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

Une telle reconnaissance n'implique pas un passage en catégorie A !
On sait bien que des licenciés en droit, par exemple, sont adjoints administratifs (catégorie C). Il y en a trois dans mon service !
Le fait d'être reconnu "niveau licence" permet simplement de pouvoir passer des concours avant ceux qui ne le sont pas.
Un grand nombre de licenciés passent des concours de catégorie C !!!

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

Une telle reconnaissance n'implique pas un passage en catégorie A !
On sait bien que des licenciés en droit, par exemple, sont adjoints administratifs (catégorie C). Il y en a trois dans mon service !
Le fait d'être reconnu "niveau licence" permet simplement de pouvoir passer des concours avant ceux qui ne le sont pas.
Un grand nombre de licenciés passent des concours de catégorie C !!!

Peu importe Lerouge. En Espagne les infimières sont reconnues à Bac+4, belle avancée alors que ,nous l'on stagne à Bac+2 je crois. Me reste plus qu'a apprendre l'espagnol ,c'est vite fait soi-disant.

dire qu'il y a 10 ans c'est les espagnols qui venaient bosser en france...

allez dire qu'on est pas en voie de sous-developpement dans notre république bananière!

vanémel a écrit:

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

Une telle reconnaissance n'implique pas un passage en catégorie A !
On sait bien que des licenciés en droit, par exemple, sont adjoints administratifs (catégorie C). Il y en a trois dans mon service !
Le fait d'être reconnu "niveau licence" permet simplement de pouvoir passer des concours avant ceux qui ne le sont pas.
Un grand nombre de licenciés passent des concours de catégorie C !!!

Peu importe Lerouge. En Espagne les infimières sont reconnues à Bac+4, belle avancée alors que ,nous l'on stagne à Bac+2 je crois. Me reste plus qu'a apprendre l'espagnol ,c'est vite fait soi-disant.

C'était une précision IMPORTANTE cependant car il ne faut pas faire croire aux infirmières que si elles étaient reconnues bac +4 leur salaire serait augmenté automatiquement... puisque c'est faux.
Par ailleurs, je me demande si on ne demande pas trop de connaissances aux infirmières (comme à plein de gens).
Je me souviens de l'époque où je bossais dans un CEFS. J'étais sidéré par ce qu'on demandait aux élèves dont une bonne partie n'arrivait pas à entrer à l'école d'infirmières. Avec leur BEP sanitaire et social, ils devenaient ambulanciers. Mais qu'est-ce qu'un ambulancier a besoin de connaître un programme hyper dur en chimie, physique, bio ?
C'est pareil dans un tas de boulot : à mon pote qui tentait (et a réussi) d'entrer comme caissier à Carrefour, il a eu un entretien de 45'. Merde, c'était caissier qu'il voulait être, pas directeur général !!!
Je me demande pareillement si on n'en demande pas trop aux médecins généralistes. Ne faudrait-il pas deux "types" de médecins dans la mesure où ces gens diagnostiquent à 70% des bobos (grippes, angines, plaies...) ?
Le médecin de catégorie n°1 règlerait les problèmes légers et renveraient, non pas chez le "spé" obligatoirement, mais chez le médecin de catégorie °2, plus formé, s'il a un doute...

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

Une telle reconnaissance n'implique pas un passage en catégorie A !
On sait bien que des licenciés en droit, par exemple, sont adjoints administratifs (catégorie C). Il y en a trois dans mon service !
Le fait d'être reconnu "niveau licence" permet simplement de pouvoir passer des concours avant ceux qui ne le sont pas.
Un grand nombre de licenciés passent des concours de catégorie C !!!

Peu importe Lerouge. En Espagne les infimières sont reconnues à Bac+4, belle avancée alors que ,nous l'on stagne à Bac+2 je crois. Me reste plus qu'a apprendre l'espagnol ,c'est vite fait soi-disant.

C'était une précision IMPORTANTE cependant car il ne faut pas faire croire aux infirmières que si elles étaient reconnues bac +4 leur salaire serait augmenté automatiquement... puisque c'est faux.
Par ailleurs, je me demande si on ne demande pas trop de connaissances aux infirmières (comme à plein de gens).
Je me souviens de l'époque où je bossais dans un CEFS. J'étais sidéré par ce qu'on demandait aux élèves dont une bonne partie n'arrivait pas à entrer à l'école d'infirmières. Avec leur BEP sanitaire et social, ils devenaient ambulanciers. Mais qu'est-ce qu'un ambulancier a besoin de connaître un programme hyper dur en chimie, physique, bio ?
C'est pareil dans un tas de boulot : à mon pote qui tentait (et a réussi) d'entrer comme caissier à Carrefour, il a eu un entretien de 45'. Merde, c'était caissier qu'il voulait être, pas directeur général !!!
Je me demande pareillement si on n'en demande pas trop aux médecins généralistes. Ne faudrait-il pas deux "types" de médecins dans la mesure où ces gens diagnostiquent à 70% des bobos (grippes, angines, plaies...) ?
Le médecin de catégorie n°1 règlerait les problèmes légers et renveraient, non pas chez le "spé" obligatoirement, mais chez le médecin de catégorie °2, plus formé, s'il a un doute...

mais là citoyen, vous remettez en cause tout le système éducatif

j'ai un diplôme à bac+5, fais un métier en rapport et je ne dois utiliser qu'au max 15% de ce que j'ai appris...et encore, les 15% qui a l'époque des études passaient pour accessoires...

je suis d'accord pour les emplois non qualifiés, 3/4 d'heure d'entretien c'est beaucoup et pas assez, mieux vaut une mise en situation!

Pour les autres, la quantité de connaissance assimilée sanctionne plutot une capacité à ingurgiter ou d'analyse...ce qui fait que le salarié français est souvent plus autonome et plus créatif que ses voisins, contrairement à ce qu'on croit!

billbaroud35 a écrit:

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

lerouge a écrit:

vanémel a écrit:

Alors le LMD
Adieu mastère et doctorat.
Les infirmières qui revaient d'une filière universitaire généralisée en soins infirmiers devront patienter. La licence ne sera qu'optionnelle.
Aussi, reconnaitre les infirmières à un niveau licence entraine une revalorisation de salaire, notamment le passage systématique en catégorie A dans la fonction publique hospitalière.
On restera donc des "cruches" avec des salaires de "bonnes femmes". Je le savais déjà.

Prochain volet l'Ordre infirmier en instance, un gros dossier

Une telle reconnaissance n'implique pas un passage en catégorie A !
On sait bien que des licenciés en droit, par exemple, sont adjoints administratifs (catégorie C). Il y en a trois dans mon service !
Le fait d'être reconnu "niveau licence" permet simplement de pouvoir passer des concours avant ceux qui ne le sont pas.
Un grand nombre de licenciés passent des concours de catégorie C !!!

Peu importe Lerouge. En Espagne les infimières sont reconnues à Bac+4, belle avancée alors que ,nous l'on stagne à Bac+2 je crois. Me reste plus qu'a apprendre l'espagnol ,c'est vite fait soi-disant.

C'était une précision IMPORTANTE cependant car il ne faut pas faire croire aux infirmières que si elles étaient reconnues bac +4 leur salaire serait augmenté automatiquement... puisque c'est faux.
Par ailleurs, je me demande si on ne demande pas trop de connaissances aux infirmières (comme à plein de gens).
Je me souviens de l'époque où je bossais dans un CEFS. J'étais sidéré par ce qu'on demandait aux élèves dont une bonne partie n'arrivait pas à entrer à l'école d'infirmières. Avec leur BEP sanitaire et social, ils devenaient ambulanciers. Mais qu'est-ce qu'un ambulancier a besoin de connaître un programme hyper dur en chimie, physique, bio ?
C'est pareil dans un tas de boulot : à mon pote qui tentait (et a réussi) d'entrer comme caissier à Carrefour, il a eu un entretien de 45'. Merde, c'était caissier qu'il voulait être, pas directeur général !!!
Je me demande pareillement si on n'en demande pas trop aux médecins généralistes. Ne faudrait-il pas deux "types" de médecins dans la mesure où ces gens diagnostiquent à 70% des bobos (grippes, angines, plaies...) ?
Le médecin de catégorie n°1 règlerait les problèmes légers et renveraient, non pas chez le "spé" obligatoirement, mais chez le médecin de catégorie °2, plus formé, s'il a un doute...

mais là citoyen, vous remettez en cause tout le système éducatif

j'ai un diplôme à bac+5, fais un métier en rapport et je ne dois utiliser qu'au max 15% de ce que j'ai appris...et encore, les 15% qui a l'époque des études passaient pour accessoires...

je suis d'accord pour les emplois non qualifiés, 3/4 d'heure d'entretien c'est beaucoup et pas assez, mieux vaut une mise en situation!

Pour les autres, la quantité de connaissance assimilée sanctionne plutot une capacité à ingurgiter ou d'analyse...ce qui fait que le salarié français est souvent plus autonome et plus créatif que ses voisins, contrairement à ce qu'on croit!

Oui, je remets en cause tout le système éducatif !
Sur la quantité, c'est absurde. Tous ces gens bardés de diplômes qui :
1° : se font chier dans leur boulot
2° : ne savent pas faire leur boulot

lerouge a écrit:

Oui, je remets en cause tout le système éducatif !
Sur la quantité, c'est absurde. Tous ces gens bardés de diplômes qui :
1° : se font chier dans leur boulot
2° : ne savent pas faire leur boulot

Lerouge,

vous avez donc déjà rencontré mes collègues!

Bac+4 c'est bien. Une formation éprouvante pour un métier éprouvant. A savoir que la moitié de la formation infirmière se fait en stage. Le reste c'est de la théorie sur le corps humain et le psychique puisque la réunification a eu lieu entre les soins généraux et la psychiatrie. On démarre la formation, on en ressort différent. Reste l'expérience professionnelle à acquérir comme dans chaque corps de métier. Et pour comme tout le monde il faut etre opérationnel de suite un fois le diplome en poche.

vanémel a écrit:

Bac+4 c'est bien. Une formation éprouvante pour un métier éprouvant. A savoir que la moitié de la formation infirmière se fait en stage. Le reste c'est de la théorie sur le corps humain et le psychique puisque la réunification a eu lieu entre les soins généraux et la psychiatrie. On démarre la formation, on en ressort différent. Reste l'expérience professionnelle à acquérir comme dans chaque corps de métier. Et pour comme tout le monde il faut etre opérationnel de suite un fois le diplome en poche.

Je ne sais plus si c'est ici que j'ai raconté cette histoire... Désolé si redondance...
Dans le CEFS où je bossais, un gamine était excellente... MAIS il y a eu un ENORME "MAIS".
A l'occasion d'une séance dans je ne sais quelle matière, chaque élève devait apprendre à laver les pieds d'une patiente. La môme a refusé de laver les pieds de sa collègue parce que celle-ci était noire... On m'a demandé mon avis (purement informatif car en qualité d'administratif je n'avais pas mon mot à dire) : J'ai dit qu'il ne fallait pas valider son année.
Quant aux stages, c'était la croix et la banière : les gamines refusaient toujours d'aller en gériatrie. Bon, c'était obligatoire... donc elle y "passaient" ... mais pauvres vieux...

Bien Lerouge Au début de ma carrière vous m'auriez dit d'aller en gériatrie j'aurais refusé tout de go. Je suis diplomé de 2000. J'ai commencé par de la médecine, cardiologie, rhumatologie, cancérologie, gastrologie et rhumatologie puis je suis passé de nuit en chirurgie essentiellement de l'urologie et de l'ORL. 2 ans à faire "la chouette" dans les services. Mon service de nuit n'était pas très loin du service des Urgences alors j'y allais pour donner des coups de main de temps en temps, quand j'avais fini mon tour, histoire de poser un perf par exemple, ou de draguer les infirmières.
Puis maintenant la gériatrie. Je prends en charge une personne et non pas une pathologie , énorme différence.
Dans mon parcours, j'ai claqué la porte d'une clinique à cause de la relation avec le fric, ras le bol, puis d'une autre maison de retraite ou j'estimais que les difficultés institutionnelles étaient telles qu'il était proprement impossible de faire du travail correctement.
Je suis donc en phase avec moi-meme.
Maintenant ,je suis pas trop mal, on est dans un démarche de qualité.
Des infirmières racistes ,çà n'existe pas.

vanémel a écrit:

Bien Lerouge Au début de ma carrière vous m'auriez dit d'aller en gériatrie j'aurais refusé tout de go. Je suis diplomé de 2000. J'ai commencé par de la médecine, cardiologie, rhumatologie, cancérologie, gastrologie et rhumatologie puis je suis passé de nuit en chirurgie essentiellement de l'urologie et de l'ORL. 2 ans à faire "la chouette" dans les services. Mon service de nuit n'était pas très loin du service des Urgences alors j'y allais pour donner des coups de main de temps en temps, quand j'avais fini mon tour, histoire de poser un perf par exemple, ou de draguer les infirmières.
Puis maintenant la gériatrie. Je prends en charge une personne et non pas une pathologie , énorme différence.
Dans mon parcours, j'ai claqué la porte d'une clinique à cause de la relation avec le fric, ras le bol, puis d'une autre maison de retraite ou j'estimais que les difficultés institutionnelles étaient telles qu'il était proprement impossible de faire du travail correctement.
Je suis donc en phase avec moi-meme.
Maintenant ,je suis pas trop mal, on est dans un démarche de qualité.
Des infirmières racistes ,çà n'existe pas.

C'est bien vrai : pas d'infirmières racistes... et pas de patientes immondes comme ma salope de mère qui avait tenté de foutre un coup de poing dans le ventre d'une infirmière enceinte.
Quant aux stages, moi, j'aurai eu beaucoup plus de réticences à aller en maternité qu'en gériatrie. J'ai toujours marché à l'envers...

Bien Lerouge Des coups de pieds, de poings, j'en ai pris, çà fait parti du boulot, c'est pour celà que je dis qu'il faut avoir une solide formation. D'ailleurs, je suis de bonne constitution, la preuve, je vous réponds encore malgré vos ignominies d'alors, souvenez-vous. La maternité, j'ai connu avec mes 2 filles çà m'a suffit, la psychiatrie c'est un autre monde également.
Sachez que le choix est vaste. il y a la réanimation, les soins de suite, les brulés etc..etc..
Dans ma formation, je suis allé voir une centrale nucléaire, une école, le centre de formation de l'OL enfin les annexes, j'ai fais le tour des associations de Lyon sur un module optionnel tenant à la pauvreté et la précarité, j'en passe et des meilleurs.
Des infirmières SS oui çà existe